Compétition

Je peux poser une question ?

Notre époque semble promise à de grands bouleversements comme si tout s’emballait d’un seul coup autour de nous, sur fond catastrophisme généralisé. Le mot d’ordre “ayez peur, nous faisons le reste“ et son corollaire “ne cherchez pas, vous ne pouvez pas comprendre“, se répand comme une traînée de poudre. L’environnement, la santé, l’éducation, l’économie sont […]


Je peux poser une question ?

Notre époque semble promise à de grands bouleversements comme si tout s’emballait d’un seul coup autour de nous, sur fond catastrophisme généralisé. Le mot d’ordre “ayez peur, nous faisons le reste“ et son corollaire “ne cherchez pas, vous ne pouvez pas comprendre“, se répand comme une traînée de poudre. L’environnement, la santé, l’éducation, l’économie sont par exemple des sujets réservés aux experts. Qu’il s’agisse des experts conseillant les autorités ou de ceux qui monopolisent les médias, les spécialistes savent et nous, simples individus, devons croire sans résistance et culpabiliser sans réserve.

Pourtant, chacun possède un cerveau en état de marche avec la possibilité de s’en servir. Parmi toutes les petites lumières qui clignotent dans la matière grise, n’avez-vous pas suivi celle qui se demandait ce que c’était que cette histoire de pandémie et de réactions à l’efficacité douteuse ? Le masque, le confinement, l’auto-autorisation de prendre l’air, la fermeture des librairies, l’interdiction de se poser sur la plage ou de randonner seul en forêt, … Sans parler de ces étranges vaccins qui ne protègent pas. Sitôt le virus soudainement disparu des écrans, nous voilà replongés dans la panique du réchauffement climatique. La terre se réchauffe, il faut arrêter de se déplacer avec nos voitures à pétrole, c’est mal. L’électricité va nous sauver, c’est obligatoire. Un vrai feu d’artifice de questions crépite dans l’encéphale, non ?

Et si le CO2 n’était pas le seul problème ? Et si l’activité humaine n’était pas la grande coupable ? Et si les véhicules électriques posaient davantage de problèmes qu’il n’apportent de solution ?  Le sujet mérite d’y réfléchir et de laisser les voies discordantes s’exprimer, ne serait-ce que pour en discuter.  Mais il n’y a pas de place pour toutes ces interrogations, il faut suivre la ligne du parti et se taire. Circulez, il n’y a rien à voir (ou dire).

L’empreinte carbone du sport automobile doit être réduite rapidement avant d’être totalement supprimée. Très bien, c’est sans doute une bonne évolution, les carburants fossiles ne sont pas inépuisables, tout le monde en convient et ce changement est nécessaire à la survie de notre sport. L’horizon de cette révolution a été fixé à 2030 par la FIA et à 2050 par la France par exemple. Cependant tout est à créer car les solutions techniques ne sont pas tout à fait au point. Les carburants 100 % renouvelables font leur apparition grâce à des entreprises de pointe.  Comme d’autres disciplines, la F4 française utilise un biocarburant depuis l’an dernier. Les tests ont été concluants et la transition s’est effectuée sans problèmes. On ne peut qu’approuver la décision du Conseil Mondial du Sport Automobile d’imposer au karting de suivre cette voie lors des compétitions FIA Karting à partir de cette année.

Et bien, ce ne serait pas aussi simple que ça pour nos petites machines. En écoutant les professionnels et les pilotes, on se rend compte que quelques soucis accompagnent l’introduction de ce nouveau carburant. Rien de dramatique, mais des phénomènes assez fréquents pouvant fausser au moins en partie l’équité de la compétition. Même si des solutions vont être trouvées, pourquoi ne pas en parler ouvertement et faire confiance à la capacité de compréhension du milieu ? Nous sommes tous dans le même bateau, alors autant ramer dans la même direction…

Info Kartcom Selection / © Photo KSP


Publié le 22/06/2023

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