Compétition

Combien de pilotes KF-Junior en 2014 ?

En fin de saison, les teams internationaux se mettent logiquement en quête de nouveaux pilotes pour l’année à venir. Apparemment, le renouvellement du plateau KF-Junior pour 2014 ne serait pas évident au moment où une bonne partie de la génération actuelle se dirige vers la KF. Dans les pays à forte tradition kartistique, l’Europe occidentale […]


Combien de pilotes KF-Junior en 2014 ?

En fin de saison, les teams internationaux se mettent logiquement en quête de nouveaux pilotes pour l’année à venir. Apparemment, le renouvellement du plateau KF-Junior pour 2014 ne serait pas évident au moment où une bonne partie de la génération actuelle se dirige vers la KF. Dans les pays à forte tradition kartistique, l’Europe occidentale en gros, le vivier des jeunes se tourne plus souvent vers d’autres catégories moins coûteuses, ou donnant l’illusion de l’être. Inutile de revenir sur l’attrait du Rotax, suivi maintenant, dans une moindre mesure, par la Rok Cup de Vortex, les challenges IAME X30, l’Easykart de Birel, etc.

 

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La France comptait 13 pilotes en KF3 à la Winter Cup 2010 et 9 qualifiés pour le Championnat d’Europe. Ces chiffres sont tombés à 9 pour la Winter Cup et 7 pour l’Europe en 2013, et on imagine la dégringolade pour 2014. Dans le cas de l’Italie la participation à la Winter Cup 2010 était de 26 concurrents pour seulement 11 cette année, alors que la classique d’ouverture se déroule sur leurs terres. En Allemagne, le seul pays à proposer actuellement un championnat national convaincant, n’aligne pourtant pas beaucoup de représentants en international. Ils étaient 9 en 2010 contre 3 cette année en championnat d’Europe.

 

Certes, dans le même temps, des pays ont renforcé leur présence à l’international. La Finlande reste une exception culturelle avec sans doute le plus grand nombre de champions et d’espoirs automobiles par habitant. La Russie fournit de plus en plus les plateaux et plusieurs autres pays investissent la discipline : Roumanie, Pologne, Inde, Chine, Thaïlande, Argentine, Venezuela, par exemple. Pour être honnête, il faut dire que la plupart de ces nouveaux arrivants en karting disposent de ressources conséquentes. Ne disposant pas forcément de compétitions nationales pour aguerrir les jeunes, ils se tournent parfois vers la 60 Mini italienne où les nationalités affichées officiellement masquent des origines beaucoup plus internationales. Mais encore une fois, cela nécessite un budget solide et beaucoup de temps, tout en privant les marchés nationaux de développement.

 

Le karting international sera-t-il réservé bientôt à un petit nombre de pilotes fortunés ? C’est la question épineuse qui se pose actuellement. Les fédérations et les professionnels ont pourtant intérêt à ce que la base des participants soit plus large que cela. Par ailleurs, cette situation réserve peut-être des opportunités financièrement plus abordables auprès de certaines équipes impliquées en KFJ…

 

 

Info Kartcom / © Photo KSP


Publié le 04/11/2013

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