Team France 2/2 : La Marseillaise pour Paolo Besancenez

Lors de la cérémonie d’ouverture dimanche soir, tous les pilotes du Team France ont chanté la célèbre chanson sortie lors de la Coupe du Monde de Football: “ramener la coupe à la maison…” Au Brésil, après le podium d’Augustin Bernier en Mini Max, Paolo Besancenez a triomphé en Rotax DD2 et a soulevé la coupe avec un bonheur partagé par tous ses compatriotes…

DD2 Max

Le Team France comptait bien faire résonner la marseillaise dans l’enceinte du magnifique complexe de Paladino. Il a fallu attendre la toute dernière finale du meeting et la course magique de Paolo Besancenez pour vivre ce fort moment d’émotion, avec le drapeau français en haut du podium. “La course du samedi m’a convaincu que j’avais vraiment la performance pour faire quelque chose de très bien, même en partant 10e,” raconte Paolo. “En finale, la piste avait encore évolué, entraînant un petit phénomène de glisse. Il fallait rouler très propre et rester concentré. Je n’ai pas gagné de places dans le premier tour, mais j’ai réussi à doubler mes adversaires un par un pour revenir dans les roues du leader à trois tours de l’arrivée. Je voyais bien que ça marchait vraiment fort et j’ai préféré le doubler très vite pour creuser un petit écart avant le dernier tour et éviter qu’il tente de me redoubler. Remporter une telle victoire mondiale, c’est extraordinaire !“

Nicolas Picot, quant à lui, arrache la dernière place du top-10, non sans mal. “Il a fallu travailler fort sur le kart pour le rendre plus compétitif. Hélas, j’ai dû taper dans les pneus dans les manches lorsque je manquais de performance et ça s’est ressenti en finale. J’ai commencé à remonter, mais sans pouvoir aller plus haut que la 9e place.” A l’arrivée, Nicolas écopait de 5 secondes de pénalité pour le spoiler, mais d’autres pilotes étaient aussi sanctionnés, lui permettant de se classer 10e.

DD2 Master

Franck Lavergne pouvait regretter l’incident survenu en début de finale, alors qu’il avait négocié les premiers virages pour passer de la 34e à la 25e. Son sans-faute des manches n’a pas été récompensé. “Alors que j’avais gagné plusieurs places dans le premier tour, un pilote a tenté une manoeuvre de dépassement trop osé. Il est d’ailleurs venu d’excuser à l’arrivée,” précisait celui qui a contribué à insuffler une cohésion et une chaude ambiance au Team France durant toute la semaine. Revenu en piste en 32e position bien loin du peloton, Franck a vainement espéré trouver un nouvel adversaire pour pimenter sa finale. Bilan, il n’a pu faire mieux que 31e…

Senior Max

A l’arrivée, Bastien Borget regrettait ce top-10 perdu par la faute d’une pénalité pour spoiler qui transformait sa 8e place courageusement obtenue en 16e position finale. “Le spoiler s’est à peine déplacé, j’étais même surpris lorsqu’ils me l’ont annoncé, je ne sais même pas à quel moment c’est arrivé,” constatait Bastien, qui était proche de jouer un rôle plus important en finale. “Le matériel était parfait, je suivais le groupe de tête de près après un bon début de course. Malheureusement, j’ai manqué une tentative de dépassement, deux pilotes en ont profité pour me passer. J’ai perdu le contact et, à ce niveau, ça ne pardonne pas. Dommage, un top-6 était possible.”

Alors qu’il venait d’intégrer le top-15 après une longue mais efficace progression depuis la 28e place, Paul Fourquemin renonçait à deux tours de l’arrivée sur accrochage. “J’ai tenté une attaque un peu trop optimiste. Finalement, ma course depuis mercredi a été entaché de trop d’aléas pour espérer faire mieux. Il aurait vraiment fallu que je fasse un meilleur chrono afin de partir de plus près en finale. Ensuite, quand je vois les très bons temps que j’ai pu faire par rapport à ceux de plusieurs pilotes de tête, je me dis que le top-10 était vraiment envisageable.“

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