Compétition

Charles Leclerc, un concentré de talent made in Monaco

  A 16 ans, le Monégasque Charles Leclerc vient d’achever sa dernière saison de karting sur un résultat significatif en devenant vice-Champion du Monde KZ pour sa première année en 125 à boîte de vitesses. Vainqueur du Trophée Académie en 2011 et vice-Champion du Monde M18 en 2012, son ascension a été fulgurante pour un […]


Charles Leclerc, un concentré de talent made in Monaco

 

A 16 ans, le Monégasque Charles Leclerc vient d’achever sa dernière saison de karting sur un résultat significatif en devenant vice-Champion du Monde KZ pour sa première année en 125 à boîte de vitesses. Vainqueur du Trophée Académie en 2011 et vice-Champion du Monde M18 en 2012, son ascension a été fulgurante pour un pilote qui ne passe pas tellement de temps en entraînement sur les circuits.

 

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J’ai naturellement débuté en France, par le Minikart, le Minime puis le Cadet avant de faire mes premières armes en KF3. L’année 2011 a marqué un tournant dans ma carrière. Je me suis concentré sur un programme international en participant notamment au Trophée Académie de la CIK-FIA. Cette compétition qui se déroule au volant de karts identiques m’a beaucoup apporté, d’autant que j’ai terminé en tête ! Mais j’ai gagné aussi en confiance. J’ai remporté également la Coupe du Monde KF3 à Sarno, un de mes meilleurs souvenirs.

 

L’année suivante, je suis passé en KF2, avec un titre de vice-Champion d’Europe et une 5e place à la Coupe du Monde. Mais j’ai tenu à participer en parallèle au Championnat du Monde M18 qui constituait une suite au Trophée Académie, parce que c’est très formateur de se battre à armes égales. Une 2e place à ce niveau est un beau résultat. Je savais que j’allais ensuite me tourner vers la monoplace, mais j’ai profité de l’occasion qui m’était offerte de poursuivre en karting une saison de plus. Le 125 à boîte de vitesses est une bonne école avant d’aller en auto et puis j’ai pu me mesurer à des grands noms du karting comme Davide Foré ou Marco Ardigo qui me faisaient rêver quand j’étais plus jeune. Je les ai même battus à Varennes en prenant la 2e place du Championnat du Monde KZ derrière Max Verstappen, une belle satisfaction pour un rookie comme moi !

 

Les nombreux affrontements en piste avec Max Verstappen m’ont apporté une expérience supplémentaire que j’apprécie maintenant. C’est un rival redoutable et se mesurer à lui forge le caractère ! Je me prépare actuellement pour la Formule Renault 2.0 en 2014. Bien sûr, l’expérience de la compétition en kart est irremplaçable, même si le monde de l’auto est très différent. En karting, on a l’avantage de rouler beaucoup, on apprend à gérer le stress et à rester calme dans les paddocks, à mettre la pression sur ses adversaires, et quand on est dans une équipe bien structurée comme ART GP, on travaille en permanence sur les acquisitions de données, ce qui est très important pour la monoplace.

 

Pour réussir en karting, il faut faire les bonnes rencontres. La famille joue bien sûr un rôle majeur, les équipes aussi. Tous les teams dans lesquels je me suis trouvé depuis le Minikart m’ont aidé à progresser et je les en remercie car c’est grâce à eux que je peux continuer ma carrière. Être ensuite repéré puis soutenu par All Road Management et Nicolas Todt reste un point fondamental. J’imagine que tous les pilotes qui quittent le karting ont comme moi une pointe de nostalgie, mais l’attrait de nouveaux challenges à relever est la plus forte des motivations.

 

 

Info CIK / © Photo KSP

 


Publié le 07/02/2014

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