Compétition

Abbasse et Sainz Jr triomphent à Monaco

  Après plusieurs années d’absence, le retour des karts à boîte de vitesses de la catégorie KZ2 (ex-ICC) dans la Monaco Kart Cup a produit un spectacle apprécié du nombreux public présent en bord de piste. Les karts de KZ2 ont affolé le chronomètre, réussissant à gommer les cassures de rythme générées par les chicanes […]


Abbasse et Sainz Jr triomphent à Monaco

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Après plusieurs années d’absence, le retour des karts à boîte de vitesses de la catégorie KZ2 (ex-ICC) dans la Monaco Kart Cup a produit un spectacle apprécié du nombreux public présent en bord de piste. Les karts de KZ2 ont affolé le chronomètre, réussissant à gommer les cassures de rythme générées par les chicanes du tracé grâce à leur boîte de vitesses et grâce à leur puissance d’accélération, mais aussi de freinage. Sans oublier qu’aux commandes de ces performantes machines se retrouvaient quelques-uns des meilleurs spécialistes de la discipline. Tous les animateurs des Championnats majeurs de la CIK-FIA présents ont d’ailleurs trusté les places les plus en vue, le seul « intrus » étant l’Autrichien Lukas Trettenbrein, lequel est parvenu à se glisser dans le peloton de tête en préfinale et même en finale avant d’écoper d’une exclusion pour non-respect d’un drapeau noir technique l’invitant à s’arrêter en raison d’un pare-chocs arrière épris de liberté.

 

Comme souvent cette saison, les pilotes de l’équipe Intrepid ont fait forte impression, Norman Nato émergeant en tête des séries qualificatives et Bas Lammers signant le meilleur chrono aux essais et s’adjugeant la préfinale. Bien que surpris au départ de la finale par Anthony Abbasse, le Néerlandais Lammers portait une attaque à la sortie de la Rascasse pour se hisser en tête dès le premier tour. Son dépassement sur Abbasse a valu à ce dernier un écart dans lequel s’engouffraient Alessandro Piccini, Thomas Mich, Lukas Trettenbrein et Ken Allemann. Tandis qu’Abbasse s’employait déjà à remonter vers la tête, Lammers voyait ses espoirs de victoire monégasque s’envoler dès le quatrième tour, suite à une rupture de pompe à eau. Thomas Mich héritait alors du commandement mais ne pouvait guère résister au retour en force du pilote de pointe de l’équipe Sodi, Anthony Abbasse, lequel, une fois le leadership récupéré au neuvième tour, allait irrésistiblement s’échapper pour boucler la 28e et dernière boucle avec plus de cinq secondes d’avance sur Mich et le Suisse Ken Allemann. Tous deux partis du fond de grille suite à leurs abandons en préfinale, les Français Norman Nato et Hugo Valente se signalaient en finale par de spectaculaires remontées jusqu’aux quatrième et cinquième places !

 

En KF3, Carlos Sainz Jr a nettement dominé l’épreuve : auteur du meilleur temps aux essais, l’Espagnol s’est imposé avec une confortable avance en préfinale et finale. Il a devancé Pascal Belmaaziz et Rémy Deguffroy. Si la course a été limpide en tête, elle a été très animée au cœur du peloton. Longtemps, la troisième place a fait l’objet d’une lutte serrée entre le Russe Dmitry Suranovich, l’Italien Damiano Fioravanti et le Suisse Levin Amweg, avant qu’ils ne se fassent griller la politesse en vue de l’arrivée par le Français Deguffroy, qui arrachait la troisième place dans le dernier tour, et par deux pilotes revenus des profondeurs du classement après leurs malheurs de la préfinale, le Néerlandais Nick de Vries (remonté de la 30e à la 4e place, record du tour à la clé) et le Finnois Niklas Tiihonen (5e bien que parti 26e seulement).

 

En complément des courses CIK-FIA, Monaco accueillait aussi une course d’endurance de 6 heures. Pour cette épreuve de longue haleine qui réunissait sur la piste des pilotes tantôt chevronnés, tantôt amateurs, étaient utilisés des karts homologués en configuration « KF4 », assez proches conceptuellement des karts qui seront engagés dans le cadre du futur Championnat du Monde CIK-FIA 2010 pour pilotes de moins de 18 ans. Tout en offrant un niveau de performances appréciable, ces karts de KF4 ont fait preuve d’une fiabilité remarquable, les problèmes de moteurs s’étant avérés très rares malgré le traitement qui leur était parfois infligé et les quelque 8 heures de roulage (le temps des essais libres et chronométrés venant s’ajouter à la distance de la course) qu’ils ont dû affronter.

 

Photos et classements sont disponibles sur www.cikfia.com

 

 

Info CIK / © Photo KSP


Publié le 20/10/2009

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