Compétition

L’annonce du nouveau calendrier international ne plairait pas à tout le monde

On peut lire ou entendre, ici ou la, certaines critiques tendres-amères envers la CIK-FIA à la suite de la publication des nouvelles dates de la saison FIA Karting 2020. Comme si l’emprise de CSI s’abattait sur un monde perdu, les experts pullulent, de ci de là, en ces temps de confinement, un virus parasite en […]


L’annonce du nouveau calendrier international ne plairait pas à tout le monde

On peut lire ou entendre, ici ou la, certaines critiques tendres-amères envers la CIK-FIA à la suite de la publication des nouvelles dates de la saison FIA Karting 2020. Comme si l’emprise de CSI s’abattait sur un monde perdu, les experts pullulent, de ci de là, en ces temps de confinement, un virus parasite en quelque sorte, tout aussi contagieux, moins létal heureusement, bien qu’il attaque lui aussi les neurones.

Et pourquoi donc les instances internationales n’auraient-elles pas dû essayer de mettre en place un nouveau calendrier ? Parce que leur boule de cristal leur aurait signifié que la compétition n’allait pas repartir de sitôt ? Parce que leur bon sens savait bien qu’on en n’avait pas terminé avec le Covid-19 ? A cause de l’absence de chemtrails dans le ciel sans avion ou des dernières déclarations de Nostradamus ?

Qu’y a-t-il de si étonnant qu’une fédération, aussi internationale soit-elle, essaie de placer des dates que beaucoup lui réclament ? La CIK-FIA a choisi d’annoncer ce qu’elle estimait envisageable en fonction des éléments actuels et des quelques déclarations ou décisions gouvernementales dont elle dépend. Cela ne se passera peut-être pas ainsi ? Bon, et après ? Qu’est-ce que cela va changer à la marche du monde, à l’issue de la pandémie ou à nos petites vies personnelles ?

Il se trouve que personne ne sait comment cette histoire va se terminer, si ce n’est que les victimes seront nombreuses et que les temps à venir ne seront pas des plus faciles pour tout le monde. Tiens, cela me rappelle bigrement toute l’histoire de l’humanité dans le fond…

Qui devrait savoir quoi faire alors ?
– Les scientifiques qui sont là après tout pour nous sauver de la souffrance, de la peur et de la mort ?
Ils ont l’air d’être un peu dépassés ces jours-ci, mais ce ne sont que des hommes et des femmes qui cherchent. Espérons juste qu’ils finissent par trouver ce qu’ils cherchent, cela nous arrangerait bien.
– Les gouvernements qui prennent des décisions parce que c’est leur rôle ?
Ils semblent bien embêtés eux aussi entre les courants divergents avec lesquels ils doivent composer et l’absence d’un support scientifique consensuel. Ce ne sont que des femmes et des hommes qui peuvent parfois commettre des erreurs. Espérons seulement qu’elles-ils soient le plus juste possible dans la distribution des miettes qui pourraient aider certains à s’en sortir.

Mais je m’égare, nous parlions de dates de courses de karting et du fait que les instances sportives devaient composer avec un flou total du côté des autorités décisionnaires. L’annonce leur est reprochée parce qu’incertaine, alors qu’on pourrait aussi bien trouver à redire dans le fait de ne pas avoir le courage de s’exprimer…

Laissons donc, sans presque rien dire, une partie de l’humanité gronder derrière son écran ou s’insurger devant son clavier, puisque les bistrots sont fermés, si cela peut faire en sorte qu’elle se sente mieux. Après tout, qui suis-je pour juger ?

Info & Photo © Kartcom


Publié le 18/04/2020

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