Une 3e position sur la piste à la Finale Mondiale Rotax, avant un terrible coup du sort

Après une riche carrière entamée il y a plus de 20 ans et ponctuée de nombreux succès et podiums, Paul Louveau a effectué un long break de 2010 à 2018. Dès son retour à la compétition, il est très vite revenu se battre aux avant-postes en s’essayant à différentes catégories. C’est à partir de 2020 qu’il a décidé de se consacrer plus sérieusement au Rotax DD2 Master avec des succès à répétition et toujours le soutien de Didier Durand. Champion NSK l’an passé, il a récidivé en 2021, en plus de gagner le prestigieux Rotax Euro Trophy et de terminer 2e au Rotax Max Challenge International Trophy.

“Ces résultats ont montré qu’il fallait toujours compter avec ma compétitivité, mais je les dois aussi à la fidélité et la complicité que j’ai avec Didier Durand de DSS Karting depuis mes débuts. Ensemble, on est parvenu à réaliser de grandes choses et on continue à le faire”. A Bahreïn, Paul a pu prouver qu’il possédait toujours un coup de volant très aiguisé et une maturité capable de le faire monter sur le podium de l’impressionnant complexe de Sakhir.

“J’étais déjà qualifié pour l’édition 2020, mais celle-ci a été annulée à cause de la crise sanitaire. J’étais donc particulièrement motivé en arrivant ici, à l’idée de disputer ma première Grande Finale Mondiale. Je suis monté en puissance au fil de la semaine. Mon 5e chrono et ma 3e place après les manches montrent que nous avons travaillé dans le bon sens avec Didier. J’ai même terminé 2e de la préfinale derrière Morgan Riche qui était intouchable. Le départ de la finale, qui fut difficile depuis la première ligne extérieure, m’a repoussé en 6e position et j’ai lutté jusqu’au bout pour gagner la 3e position sous le drapeau à damier. C’est ce que je veux retenir de cette semaine où j’ai pris beaucoup de plaisir et où la performance était clairement là sur la piste !”.

“Après, que dire… C’est décevant de se retrouver 11e à cause d’une pénalité alors que je n’étais pas en cause. Je n’ai eu aucune possibilité de discuter avec les commissaires sportifs, de prouver ma bonne foi et d’expliquer que mon spoiler avait bougé suite à des bousculades successives dans les enfilades qui suivent directement le premier virage après le départ. Un podium était quand même en jeu”.

“Didier est également frustré, on avait parfaitement géré cette course, c’était l’aboutissement d’une belle année de travail. Je vais tout faire pour revenir l’an prochain pour jouer la gagne !”

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