Competição

Valentin Moineault : Aventures Mondiales à PFI


Participer à un Championnat du Monde. Un graal que Valentin Moineault, pilote de l’Equipe de
France est allé chercher de l’autre côté de la Manche dans le Lincolnshire sur le PF International Kart Circuit. Il a répondu aux questions de France Auto Karting à propos de cette expérience hors du commun avant le second et dernier round sur le circuit de Bahreïn fin novembre.

 

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Tu as participé au championnat d’Europe. Après cette première grande épreuve, que représentait pour toi une présence à un championnat du Monde ?
« C’est la plus grande course de l’année. La pression y est aussi forte que la motivation. Si il y a une course à gagner c’est celle- là. Après avoir fini vice-Champion d’Europe il y a quelques semaines avec les mêmes concurrents qu’au Championnat du Monde, l’on se dit que tout devient possible. Elle revêtait également une grande importance pour moi car cette série du Championnat du Monde KF représente les deux dernières courses de ma saison avant de passer sans doute à l’automobile l’année prochaine ».

 

Comment se prépare une épreuve telle que celle-ci ?
« Après un peu de vacances d’été au cours desquelles j’ai beaucoup travaillé avec le préparateur physique de l’Equipe de France FFSA pour résoudre des problèmes de dos, la campagne du Championnat du Monde a effectivement commencé avec le stage avec la FFSA. On a bien travaillé sur le physique et beaucoup analysé les courses précédentes en visionnant les vidéos de ces épreuves. Après, direction les tests collectifs où l’on a roulé trois jours durant. J’ai par exemple essayé trois châssis différents compor- tant notamment des différences de qualité de tubes ou de dessins de cadres. Comme il y avait beaucoup de pilotes en piste, les conditions étaient bonnes pour vraiment tester en conditions de course car la piste a rapidement été recouverte d’une certaine couche de gomme ».

 

Le circuit de PFI n’est pas une piste très connue pour nous Français, comment l’avez-vous trouvé ?
« J’ai vraiment bien apprécié cette piste. Ca fait drôle de passer sur le pont et de voir en dessous de chaque côté la piste ! J’ai apprécié aussi le fait que soit un mélange de circuit rapide, mais aussi un tracé un peu à l’ancienne avec des portions techniques. Il y avait plein d’endroits pour doubler ce qui a donné de belles courses ».

 

Dans quel état d’esprit es-tu arrivé pour les jours de course ?
« Comme je le disais, après ma victoire dans la second course du Championnat d’Europe qui m’a valu la place de vice-champion, l’on se convainc dès lors que tout est possible ».

 

Quelle est l’ambiance entre les pilotes dans un contexte de course comme celle-ci ?
« On n’est pas là non plus pour faire copain- copain, d’autant qu’il y a parfois de drôles de mésaventures en piste. Ca reste uns sport individuel, mais par contre, on s’entend bien avec Dorian (Boccolacci). Depuis que l’on est en Equipe de France FFSA, on a pris l’habitude de partager des choses ensemble ».

 

Et ce fameux week-end de course, comment s’est-il passé pour toi ?
« Depuis notre arrivée sur le circuit nous étions en recherche de performances. On n’a jamais vraiment trouvé le bon équilibre. Après, en réalisant des chronos au milieu du paquet, l’on se met forcément en danger ce qui a été le cas avec des accrochages dans les manches. En finale, je parviens à remonter jusqu’à la quatorzième place mais je casse la chaîne à quatre tours de la fin ».

 

Quel bilan tirez-vous de cette course avant d’aborder la prochaine ?

« Je suis forcément déçu car nos performances à l’Europe nous laissaient espérer de belles choses pour le Mondial. Je n’ai pas d’autres courses de kart à mon programme que Bahreïn et je suis également en train de préparer mon passage à l’automobile par le biais de la F4 l’an prochain. On va voir comment faire au mieux ».

 

www.valentin-moineault.com

 

 

Info France Auto Karting / © Photo KSP


Publié le 29/10/2013

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