Compétition

Sarno: et ce nouveau tracé ?

Quoi de neuf dans la configuration “Veloce” du circuito internzionale Napoli ? La longueur de cette version rapide de Sarno passe de 1699 m à 1681 m grâce à 4 modifications, dont deux d’entre elles ont nécessité l’ajout de portions d’asphalte, ce qui ne semble pas réjouir les pilotes qui les trouve fort bosselées. La […]


Sarno: et ce nouveau tracé ?

Quoi de neuf dans la configuration “Veloce” du circuito internzionale Napoli ? La longueur de cette version rapide de Sarno passe de 1699 m à 1681 m grâce à 4 modifications, dont deux d’entre elles ont nécessité l’ajout de portions d’asphalte, ce qui ne semble pas réjouir les pilotes qui les trouve fort bosselées. La piste devient ainsi plus roulante et plus rapide: Jérémy Iglesias (Intyrepid/TM) avait réalisé la pole en 1’03”103 lors de la Coupe du Monde 2009, cette année, Paolo De Conto (Birel/BMB) s’est imposé en 58”404, la vitesse moyenne passant de 96 à 103 km/h.

 

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Le 1er changement intervient au bout de la longue ligne droite, qui devient une très longue ligne droite. Les pilotes délaissent l’épingle qui avait vu pas mal d’accrochages pour une parabolique rapide. Cela constitue actuellement l’une des seules zones de dépassement.

 

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Le droite serré du paddock fait place à une courbe plus ouverte et plus régulière qui ne nécessite plus de gros freinage, mais secoue les machines.

 

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L’enchainement des 3 épingles est remplacé par un double gauche rapide qui se négocie en une seule fois en débordant franchement sur le vibreur extérieur.

 

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La ligne de départ est raccourcie par ce droite, encore une fois rapide, dont la sortie sur le vibreur provoque de belles chaleurs à certains. La vitesse sur la ligne de chronométrage reste très élevée, au moins autant que par le passé.

 

Au final, tout le monde s’accorde à trouver cette version plus coulée, mais regrette la disparition de plusieurs zones de dépassement. Au fil des courses, il est cependant probable que certains pilotes trouvent des solutions. Les dépassements en bout de ligne droite ne sont pas aussi aisés que l’on pouvait l’imaginer pour deux raisons. L’aspiration est certes importante à des vitesses dépassant les 160 km/h, mais les pilotes se retrouvent souvent en position de doubler au niveau du petit pif-paf, ce qui casse un peu le rythme. D’autre part, la parabolique permet au pilote rattrapé de contrôler malgré tout celui qui voudrait le dépasser en résistant sur la trajectoire extérieure de ce virage relevé.

 

Il sera temps dimanche soir d’affiner ces premières impressions après avoir assisté au couronnement des deux vainqueurs, sans aucun doute discrets, des Coupes du Monde KZ1 et KZ2.

 

 

Info Kartcom 


Publié le 01/09/2012

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