Compétition

Grande Finale Rotax Portimao : Michaël Dauphin, le retour

Ancien membre de l’Équipe de France FFSA Karting – il avait terminé sur le podium du Championnat d’Europe ICA en 2000 à Angerville – Michaël Dauphin a ensuite mené de nombreux clients au succès à travers sa structure MD Compétition en endurance et dans les courses Rotax en France. À 36 ans, même s’il ne fait pas son âge, ce jeune père de famille est un professionnel respecté autant que discret qui ne rechigne pas à reprendre le volant quand l’occasion se présente. On l’avait vu voler sur les gros vibreurs de La Nouvelle-Orléans lors de la Rotax Max Challenge Grand Final 2013 et il a retrouvé la compétition mondiale Rotax cette année à Portimao après avoir remporté le Challenge Rotax France à Ancenis en DD2 Master.

Au volant d’un Sodi, Michaël était déjà rapide, mais pas encore satisfait de son set-up lors des essais libres. Son impression se confirmait pendant les chronos dont il sortait dubitatif avec le 17e temps des 72 participants. La première manche qualificative confirmant son analyse à une modeste 16e place, mais les choses s’amélioraient progressivement. Il terminait par une intéressante 4e position dans la dernière manche malgré une température moteur dans le rouge, radiateur percé par un caillou lors d’une violente sortie de piste devant lui. Qualifié 14e, il retrouvait définitivement la performance en préfinale B et revenait dans le top 5. La lutte était intense, c’est le moins que l’on puisse dire, en finale et Michaël réussissait tout de même à remonter de la 13e à la 8e place en ayant signé le 2e meilleur temps de la course.

« C’est toujours un plaisir d’enfiler une combinaison de pilote. » confiait le boss de MD Compétition. « Je ne peux pas dire que j’ai eu vraiment le temps de m’entrainer, mais les habitudes reviennent vite. Nous avons passé pas mal de temps avant de trouver les bons réglages, mais notre travail a fini par porter ses fruits. Le circuit de Portimao est un beau tracé dans lequel il ne faut pas se laisser distancer pour profiter des phénomènes d’aspiration. Par contre, à cause des spoilers détachables, il devient difficile de doubler et j’ai regretté que les courses se fassent trop souvent en file indienne. Ce n’est pas mon approche habituelle de la compétition. J’ai montré que je savais toujours aller vite, même si une 8e place à l’arrivée n’est pas le résultat que j’espérais… »