527 pilotes réunis le même week-end sur 2 épreuves nationales en France…

Et si l’offre de compétition était plus importante que le kart en lui-même ? Et s’il fallait replacer le pilote au centre des préoccupations, comme un client que l’on se doit en priorité de bien traiter ?

Tout le monde se plait à répéter que le karting va mal, que les coûts sont trop élevés, que le matériel est trop complexe, qu’il y a trop de catégories. L’analyse n’est sans doute pas fausse, mais peut-être bien incomplète. On a pu s’inquiéter de la bataille entre la NSK et le Trophée Kartmag organisés cette année le même week-end et penser que cela n’était pas bon pour le karting en général, pilotes et professionnels compris. 

Pourtant, le Kartmag a battu des records avec 339 pilotes à Varennes sur Allier pendant que la NSK réussissait un très beau score avec 188 pilotes à Saint-Amand. 12 catégories différentes, dont 6 en commun dans les deux épreuves pour un total, sans doute un record absolu en France, de 527 pilotes engagés simultanément dans une compétition de niveau national. Visiblement, tout le monde y a trouvé son compte.

On ne peut pas dire qu’il n’y a pas de pilotes en France ! Plus de 500, le même week-end, à 100 km de distance, cela devrait faire réfléchir, comme le fait que ce soient deux organisateurs privés, pas forcément alliés, possédant chacun leur propre philisophie de la course, qui arrivent à ce résultat.

Peut-être serait-il intéressant de se pencher sur les envies réelles des compétiteurs pour leur proposer des épreuves qui leur correspondent. La date et le choix du circuit (tracé et situation géographique), l’orgainsation du meeting, l’ambiance, les dotations, font partie des critères majeurs qui interviennent dans le succès d’une course. Ce week-end du 18 et 19 juillet 2015 pourrait bien marquer le début d’une réflexion de fond sur l’organisation des courses en France.

Info Kartcom / © Photo KSP