Sodi STX, propulsion électrique à effet turbo


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Sébastien Bourdais à l’entrainement.

 

C’est incontestablement la première impression que procure la découverte du kart de compétition électrique proposé par Sodikart pour les ERDF Masters Kart de Bercy: un sacré coup de pied aux fesses. A l’inverse d’un moteur thermique la poussée est maximale dès le démarrage, tendant ensuite à se calmer, voire à réguler sur les machines audacieusement confiées aux journalistes qui s’étaient levés de bonne heure ce vendredi matin pour répondre à l’aimable invitation des organisateurs de l’événement.

 

La performance de la mécanique d’essai avait été au préalable ramenée à des valeurs raisonnables pour éviter tout débordement médiatique dans les Tecpro. Anthony Abbasse nous confiait d’ailleurs que : « … les modèles de course accélèrent jusque sur la ligne de chronométrage. » à la différence des versions de test qui atteignent leur vitesse max dans les coursives, soit à vu de nez plus de 50 m de différence. Un potentiel totalement bluffant.

 

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Journaliste anonyme à la dérive.

 

Pourtant, cette configuration est totalement enthousiasmante pour le pilote lambda. Le très léger bruit de turbine suffit à se repérer, tandis que l’esprit peut se concentrer tranquillement sur le pilotage. La machine est rapide et vive : entre le couple infernal à basse vitesse et le freinage mordant caractéristique des Sodi, il y a de quoi s’occuper. Mention plus que bien pour les pneumatiques Dunlop DEH déjà vus en KF3, particulièrement à l’aise sur l’asphalte de Bercy.

 

Si les performances du STX sont du niveau d’un kart de compétition, sa facilité de conduite le rapproche d’un kart de loisir. L’ensemble mériterait de poursuivre une longue carrière après Bercy : il constitue peut-être le kart de l’avenir, le parfait chaînon manquant capable d’attirer une foule de passionnés à la pratique du karting de compétition.

 

La question du budget n’est pas d’actualité à ce stade de développement du projet, mais comment imaginer que Sodikart se soit lancé dans une telle aventure sans avoir quelques visées réalistes à moyen terme, indépendamment du challenge technologique et de la valorisation de l’image de l’entreprise nantaise. A la rédaction de Kartcom, nous sommes prêts à parier une caisse de bon Muscadet bio…

 

Info Kartcom / © Photos KSP Chris Walker


Publié le 10/12/2011

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