Compétition

Interview FIA Karting : James Wharton

  Sur les traces de Daniel Ricciardo Qu’elles soient européennes ou mondiales, les épreuves FIA Karting rassemblent des pilotes venant du monde entier. En 2019, c’est un pilote Australien qui s’est révélé en la personne de James Wharton, qui a fêté ses 13 ans cet été. Profitant des conseils avisés du sextuple Champion du Monde […]


Interview FIA Karting : James Wharton

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Sur les traces de Daniel Ricciardo

Qu’elles soient européennes ou mondiales, les épreuves FIA Karting rassemblent des pilotes venant du monde entier. En 2019, c’est un pilote Australien qui s’est révélé en la personne de James Wharton, qui a fêté ses 13 ans cet été. Profitant des conseils avisés du sextuple Champion du Monde Mike Wilson, il n’a pas manqué de se mettre en valeur en OK-Junior.

Avant de venir courir en Europe, avez-vous beaucoup roulé en Australie?

Oui, puisque j’ai commencé dès l’âge de deux ans ! En Australie, j’habite à côté d’un circuit de karting et j’ai toujours voulu essayer. J’ai très vite adoré ça. Bien sûr, au début, ce n’était que de l’amusement et j’ai dû attendre l’âge de 7 ans pour débuter en compétition en Mini. Au fil des années, j’ai gagné des courses et des championnats. Puis, j’ai eu l’occasion de venir en Europe, puisque je me suis retrouvé qualifié pour les Finales Mondiales Rotax en 2016 en Italie et 2017 au Portugal, ainsi que pour la Finale Internationale de la Rok Cup. Cela m’a donné envie de poursuivre sur ce continent, afin de découvrir un niveau encore plus relevé. En 2018, j’ai commencé par quelques courses en OK-Junior, qui existe également en Australie. 2019 est ma première saison complète dans cette catégorie.


Comment sont les circuits en Australie?

Je suis originaire de Melbourne, où se déroule le Grand Prix de Formule 1 d’Australie. On a la chance d’avoir 3 ou 4 très beaux circuits à proximité. Les compétitions sont intéressantes et disputées. Quand je courais là-bas, j’étais face à une dizaine de pilotes très talentueux. Notre Championnat National reste attractif, même s’il faut parfois effectuer de longs déplacements pour se rendre sur certains circuits. Je suis ainsi à plus de 700 km d’Adélaïde et 900 km de Sidney.

Avez-vous connu des difficultés pour vous habituer aux compétitions européennes?

Non, je me suis vite retrouvé en confiance. J’ai la chance d’avoir le même mécanicien depuis 7 ans. Que je sois dans ma propre structure, comme cela m’est arrivé l’an passé ou dans un team structuré, je m’adapte et je fais tout pour progresser afin d’obtenir les meilleurs résultats possibles. J’ai connu une expérience intéressante avec le team RFM, avant d’arriver chez Parolin. Je suis aussi suivi par Mike Wilson. Ses conseils sont précieux, j’ai beaucoup appris à ses côtés.

A votre avis, quel aspect est-il le plus difficile à gérer dans un meeting FIA Karting?

Tout est difficile ! Il faut constamment essayer d’être meilleur que les autres, sur la piste, mais aussi avec ton team pour améliorer le matériel. Décrire le plus précisément possible ce que l’on ressent est important. Je pense qu’il est utile d’avoir un ou plusieurs équipiers rapides, cela permet de comparer les acquisitions de données et d’analyser quels sont les points où tu dois progresser. Un pilote qui se retrouve seul, sans référence, devra travailler encore davantage. D’un autre côté, c’est intéressant.

Les essais chronométrés sont devenus encore plus importants que par le passé. Est-ce un moment que vous aimez?

C’est très excitant, car on n’a que quelques tours pour signer le tour parfait. Une épreuve sera beaucoup plus facile à gérer en partant dans les premières lignes. Partir en milieu de peloton, voire même plus loin, oblige à prendre des risques et cela peut engendrer des accrochages ainsi que des pénalités.

En Europe, les compétitions se succèdent à un rythme élevé. Comment êtes-vous organisé?

Durant une grande partie de la saison, je suis basé en Croatie. Ce n’est pas très loin de l’Italie et cela me permet de poursuivre ma scolarité entre les courses. J’ai dû attendre la fin du Championnat du Monde en Finlande pour retourner en Australie. J’avais hâte de retrouver mon pays, ma petite sœur, ma famille et mes amis.

Quel est votre pilote préféré en Formule 1?

Charles Leclerc. C’est un jeune pilote vraiment très talentueux. Je soutiens aussi mon compatriote Daniel Ricciardo.

Quel est votre objectif pour le futur?

J’aimerais suivre le parcours des deux pilotes que je viens de citer et atteindre un jour la F1 ! Dans tous les cas, j’espère aller le plus loin possible dans le sport automobile. Pour le moment, je pense poursuivre en OK en 2020, je vais essayer de me préparer pour ce nouveau challenge dans les meilleures conditions.

 

 

Info FIA Karting / © Photo KSP


Publié le 19/11/2019

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