Compétition

Un nouveau départ…

Un nouveau départ… En choisissant de quitter l’équipe Tony Kart, pour laquelle il courait depuis près de 15 ans, pour rejoindre le team officiel Maranello, Davide Forè s’est lancé un challenge aussi excitant que motivant. Agé de 32 ans, le quintuple champion du Monde n’en a pas pour autant perdu ses bonnes habitudes en continuant […]


Un nouveau départ…


Un nouveau départ…
En choisissant de quitter l’équipe Tony Kart, pour laquelle il courait depuis près de 15 ans, pour rejoindre le team officiel Maranello, Davide Forè s’est lancé un challenge aussi excitant que motivant. Agé de 32 ans, le quintuple champion du Monde n’en a pas pour autant perdu ses bonnes habitudes en continuant de se battre aux avant-postes…

Un nouveau départ...

Après quelques courses de rodage avec son nouveau team, Davide Forè a retrouvé avec joie et envie le paddock du championnat d’Europe. “Beaucoup de choses ont changé depuis l’an passé, commentait l’Italien à son arrivée à Ugento dans le sud de l’Italie. Outre la découverte et l’adaptation à l’équipe Maranello, nous roulons désormais avec de tous nouveaux moteurs 125cc, d’une technologie différente à ce que nous connaissions. Je souhaite faire bénéficier le team de ma grande expérience et le tirer vers le haut. Je suis sûr qu’ensemble, nous allons vivre de grands moments”.

La saison de Davide a commencé par deux excellents résultats, avec la 4e place lors de la Winter Cup à Lonato et la 5e au Trophée Andrea Margutti à Parme. Il a aussi eu l’occasion de disputer une manche de la WSK en KZ2 (125cc à boîte de vitesses) et de rentrer trois fois dans le top-10 lors des deux premières épreuves de l’International Open Masters. “A Ugento fin avril, nous avons démontré la grande compétitivité du châssis Maranello et des moteurs Parilla de la Iame. Hélas, alors que je menais la Course 1, l’allumage a cassé à cinq tours de l’arrivée. Dans la seconde, j’ai effectué une belle remontée de la 24e à la 5e place, mais ce fut quand même décevant de passer à côté de la victoire. Toutefois, c’était plutôt de bon augure avant le championnat d’Europe”.

Finalement, Davide a tiré un bilan mitigé de ce début européen, les 5 et 6 mai derniers. “Le week-end a bien démarré, mais s’est mal terminé ! Je signe le 5e temps aux chronos, puis je termine 2e et 4e dans les manches, ce qui me permet de m’élancer de la 2e ligne extérieure pour la première finale. En course, il y a eu de belles bagarres avec Convers et Christensen et je me classe 4e, juste devant mon équipier Mathias Laine. Avec l’équipe, on a décidé de changer quelques paramètres pour la Course 2 et j’étais vraiment confiant quant aux possibilités de me battre pour le podium, voire la victoire. Hélas, Gary Catt m’a percuté à l’arrière dès le départ et j’ai dû m’arrêter juste après car la chaîne a lâché. J’ai déjà joué un joker, mais je compte bien prendre ma revanche au Grand Prix de France à Varennes en juin”.

Le bébé va bien…
Marié à Lerina, Davide Forè est aussi papa d’une petite fille d’un an nommée Silvia. Son métier de pilote professionnel l’oblige évidemment à se séparer durant quelques jours de sa famille, mais il reste bien sûr en contact par téléphone. “On s’appelle deux ou trois par jour, confie Davide. Elle m’encourage et aime bien savoir comme se déroule mon week-end. Quant à moi, je prends des nouvelles du bébé dès le matin. Dans la journée en revanche, j’évite d’utiliser mon portable, je préfère rester concentrer à 100% sur ma course”.

Le grand frère
Dès son arrivée chez Maranello, Davide Forè a tout de suite senti qu’il n’allait pas se cantonner à un simple rôle de pilote. “Armando Filini, mon team manager, m’a avoué qu’il comptait sur moi pour faire progresser toute l’équipe. Pour moi, c’est très valorisant de leur faire partager mon expérience et de participer activement au développement du matériel. Le dimanche soir, j’étais bien sûr déçu d’avoir dû abandonner dans la Course 2, mais ce fut une bonne surprise de voir le jeune Finlandais Mathias Laine monter sur la 3e marche du podium. Ça prouve que nous avons travaillé dans le bon sens…”

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Publié le 12/05/2007

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