Compétition

Première course, premiers points

Première course, premiers points Le week-end du 8 mai a été l’occasion pour l’équipe Sodikart de retrouver le circuit de La Conca, où elle a écrit quelques unes des plus belles pages de son histoire. On se souvient qu’en 2003, Arnaud Kozlinski y est devenu vice champion du Monde Formule A, pendant que le team […]


Première course, premiers points


Première course, premiers points
Le week-end du 8 mai a été l’occasion pour l’équipe Sodikart de retrouver le circuit de La Conca, où elle a écrit quelques unes des plus belles pages de son histoire. On se souvient qu’en 2003, Arnaud Kozlinski y est devenu vice champion du Monde Formule A, pendant que le team nantais remportait la Coupe du Monde par équipes. Et 2 ans plus tard, Jean-Eric Vergne s’octroyait le titre de vice champion d’Europe ICA.

Place aux jeunes
Cette année, Sodikart nourrissait des ambitions différentes, comme l’explique Franck Le Beller, le responsable technique. “Démarrer le championnat d’Europe Formule A sur une piste aussi difficile que La Conca avec deux jeunes pilotes qui sortent tout juste de l’ICA représentait un challenge difficile, mais néanmoins excitant pour tous les membres du team. Jean-Eric Vergne comme Laurent Miskiewicz ont dû découvrir les pneus spéciaux et très tendres que fournit Bridgestone pour ces grandes courses internationales. Le début de course n’a donc pas été des plus faciles, mais nous avons su travailler dans la bonne direction pour leur permettre de se qualifier pour la phase finale, puis de se battre dans le top-10”.
Laurent Miskiewicz a ainsi réalisé un bond de 17 places durant les qualifications, signant notamment un excellent temps à deux dixièmes des meilleurs dans une des manches. Hélas, il vivait un moment difficile dans la Course 1. “J’ai pris un super départ, mais ça s’est mis à pousser très fort durant les premiers tours. A un moment, j’ai reçu un choc de l’arrière . Cela m’a projeté dans le kart devant moi, ce qui a tordu mon spoiler. Du coup, il touchait par terre, spécialement en raison des importants dépôts de gomme qui s’étaient entassés dans les virages. Gagner 11 places dans ces conditions était le maximum que je pouvais faire”.
De son côté, Jean-Eric Vergne réalisait également un sans-faute durant les manches de qualification et passait de la 29e à la 20e place dans la Course 1. “Grâce à un travail de mise au point très efficace, j’ai réussi à garder mes pneus en bon état, contrairement à la plupart des finalistes qui ont dû monter leurs deux pneus neufs de secours dès la première course. Moi, je les ai conservés pour la Course 2 et j’espérais mettre à profit cet avantage pour remonter vers les avant-postes”.

Miskiewicz aux portes du top-5 !
Comme il le souhaitait, Vergne va bel et bien opérer une spectaculaire progression dans cette Course 2, mais pas de la manière dont il le pensait, puisqu’une une violente averse s’abattait sur le circuit à quelques minutes du départ. “Dans la précipitation, les techniciens de Sodikart ont très bien réagi en termes de réglages châssis, commentaient en choeur les deux pilotes Tricolores. De plus, Sodikart possède toujours un avantage technique certain avec son système de freins avant, puisque nous étions parmi les rares pilotes à en être équipés. Ainsi, pendant que nos adversaires cherchaient leurs repères au freinage sur cette piste devenue très glissante, nous avons gagné de nombreuses places en utilisant cet accessoire bien utile”.
Sur-motivés, Laurent et Jean-Eric poursuivaient sur leur lancée. Si ce dernier inscrivait les points de la 11e place à l’issue d’une solide prestation, Miskiewicz créait la sensation en survolant littéralement le peloton. A trois tours de l’arrivée, il occupait la 6e position, avec la cinquième en ligne de mire. Hélas, il se faisait pousser hors de la trajectoire au freinage et perdait quatre places dans la manoeuvre, pour finir juste devant son équipier à la 10e place. “Nos deux pilotes inscrivent des points pour leurs débuts au championnat d’Europe Formule A, c’est positif et prometteur à ce niveau si relevé de la compétition, analysait Franck Le Beller. Après une mise en jambes difficile, Laurent a montré qu’il était capable de se battre avec les ténors de la spécialité. De plus, notre fiabilité n’a jamais été remise en cause, puisque nos pilotes ont terminé toutes les courses durant leur week-end”. De quoi attendre avec impatience le Grand Prix de France à Varennes sur Allier.


Publié le 11/05/2006

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