Sodi poursuit sa collecte

La marque Sodi continue de faire feu de tout bois dans la série Grand Prix FFSA. Une fois de plus, Anthony Abbasse a joué le porte-drapeau de l’usine française en Elite, mais la performance fut également au rendez-vous dans les autres catégories.

En pleine confiance depuis ses excellents débuts au championnat d’Europe KF1 en Italie, Anthony Abbasse a de nouveau su exploiter le potentiel de son matériel pour monter sur le podium, malgré une course bien mal entamée. “Je voudrais vraiment remercier toute mon équipe pour le travail effectué, car je ne pensais pas pouvoir remonter autant lors de la phase finale, tant la malchance m’a poursuivi dans les qualifications”. Relégué sur la dernière ligne de la pré-finale malgré un encourageant 3e temps, le rookie de la catégorie a passé la surmultipliée pour revenir en 4e position. “J’ai continué à pousser fort en finale et j’ai réussi à me terminer à la 2e place. Ce fut un week-end un peu fou, mais extrêmement positif puisque je remonte au 4e rang au championnat”. Son équipier Florian Alfano s’est aussi fait remarquer par sa combativité au coeur du peloton de chasse et ses efforts ont été récompensés par deux 5e place consécutives dans les deux courses. “Ce week-end, le comportement du châssis s’est révélé excellent et j’ai été le plus rapide des pilotes utilisant des pneumatiques Dunlop lors de la phase finale. Je suis content de voir que le travail effectué par Sodikart continue d’aller dans le bon sens”.

L’efficacité au rendez-vous

Les châssis Sodi sont toujours les plus nombreux en Espoir (KF2) et leur niveau de performances reste aussi très élevé. Dès les chronos, Kevin Bole Besançon signait le meilleur absolu avec son Sodi de l’équipe belge Eurokarting, tandis que Clément Bluy se révélait en décrochant la pole position de l’autre groupe devant un autre Sodi, celui de Loïc Reguillon, son équipier chez Braun Racing. Ce dernier se montrait impérial dans les manches, avec trois victoires sur trois. Difficile de faire mieux ! Responsable technique de l’équipe Sodi, Franck Le Beller se réjouissait de cette situation. “Notre châssis Sodi SR5 est utilisé par de nombreuses équipes, dans diverses catégories avec des motorisations et des marques de pneumatiques différentes, mais il démontre à chaque fois son efficacité et sa polyvalence. D’ailleurs, en KF2, les meilleurs résultats n’ont pas été réalisés par les pilotes qui étaient sous le auvent du team officiel. Certaines équipes m’ont avoué qu’elles avaient parfois du mal à faire fonctionner les nouveaux moteurs KF 125 “longue durée”, mais qu’elles compensaient avec notre Sodi qui est une valeur sûre en compétition”. Finalement, Reguillon s’est offert un nouveau top-3 cette saison, pendant qu’Elie Bluy, le frère de Clément, se mettait à son tour en valeur. Durement sanctionné par les commissaires sportifs en pré-finale, Kevin Bole Besançon a manqué une belle occasion de se battre pour la victoire, mais a impressionné lors de sa remontée de 24 places en finale. En KZ2 (125 à boîte de vitesses), Thomas Letailleur a incontestablement fait partie des plus rapides durant les qualifications, mais a vu s’envoler ses chances de podium en raison d’une casse moteur en pré-finale. Sa magnifique progression de 22 places dans l’ultime course de l’année a quelque peu atténué sa déception. Parmi les faits marquants de cette 2e épreuve du championnat de France, les pilotes de la catégorie Junior/KF3 ont appris à connaître le jeune Hugo Croquison. Forfait à Essay, ce pilote privé venu de Normandie a hissé son Sodi à la 4e place de la finale, alors qu’il n’apparaissait qu’en 13e position à l’issue des manches. Une preuve supplémentaire des qualités du châssis français !