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Best-of FIA Karting 2019 – Pilote et père de pilote : Guillaume Capietto

Ancien Pilote de karting, Guillaume Capietto a suivi une carrière internationale en ICA en devenant notamment vice-Champion d’Europe ICA en 1999. À 24 ans, il s’essayait par la suite à la FA et à l’ICC tout en poursuivant ses études d’ingénieur. C’est son stage dans l’écurie ASM qui lui a ouvert les portes du Sport […]


Best-of FIA Karting 2019 – Pilote et père de pilote : Guillaume Capietto

Ancien Pilote de karting, Guillaume Capietto a suivi une carrière internationale en ICA en devenant notamment vice-Champion d’Europe ICA en 1999. À 24 ans, il s’essayait par la suite à la FA et à l’ICC tout en poursuivant ses études d’ingénieur. C’est son stage dans l’écurie ASM qui lui a ouvert les portes du Sport Automobile. Il s’est ensuite occupé du team ASM en Formule Renault, avant de travailler comme ingénieur de piste en F3, notamment aux côtés de Lewis Hamilton, le Champion 2005. Il a évolué après cela en tant que responsable technique chez ART en GP3 et GP2 avec de nombreux succès à son actif. En 2015, il rejoignait Prema Racing pour créer une équipe de F2 qui a permis à Pierre Gasly et à Charles Leclerc de gagner en 2016 et 2017. Il poursuit sa belle trajectoire en tant que Team manager de Prema Racing en F3 et s’intéresse maintenant à l’ensemble des séries de monoplaces en tant que directeur technique de l’écurie. Guillaume est le père d’un garçon de 13 ans, Macéo qui évolue pour la deuxième année en OK-Junior.

Guillaume, comment votre fils a-t-il découvert le karting ?
À la naissance de Macéo, j’avais terminé ma carrière en karting, mais j’ai refait plus tard quelques courses pour le plaisir et il a ainsi eu l’occasion de faire ses premiers tours de roue sur un petit kart. Il a bien accroché et on a donc commencé à le faire rouler en compétition. Il a par exemple terminé 3e de la Coupe de France Minikart en 2015. Il a toujours été dans le groupe de tête de chacune des catégories jeunes sans pour autant décrocher beaucoup de victoires.

Comment s’est effectué son passage à l’international ?
Ce n’était pas évident, il était un peu trop tendre sur la piste. Il a dû également s’adapter à une grande équipe comme KR Motorsport alors qu’il était habitué à faire des courses avec moi sous une petite structure. En parallèle, le Championnat de France Junior de la FFSA Academy l’a bien aidé à progresser. Cette année il a franchi une étape en réalisant la pole position du Championnat d’Europe OK-Junior à Angerville, puis en se qualifiant 9e pour la finale du Championnat du Monde en Finlande. La compétition internationale l’a bien aguerri.

« Je suis très heureux d’avoir la chance de partager ma passion du karting avec mon fils ».

Quel genre de Papa êtes-vous pendant les courses ?
Maintenant je le laisse se débrouiller avec son team. Je suis présent à chaque fois que je peux, mais je reste plutôt en retrait, même s’il m’arrive de lui donner quelques conseils. J’essaie d’appliquer à moi-même ce que je dis à mes pilotes en monoplace : “faites confiance à l’équipe d’abord !“ Je ne le pousse pas, il fait de la compétition parce que ça lui plaît. La seule condition que je lui impose, c’est de bien travailler au lycée. Il est en classe de seconde avec plus d’un an d’avance, donc tout va bien pour l’instant ! Le karting a toujours été une passion pour moi et je suis ravi d’avoir la chance de pouvoir la partager avec mon fils.

« J’évite de porter un jugement hâtif sur Macéo avant d’avoir l’avis des spécialistes qui s’occupent de lui. »

Info FIA Karting / Photo © DR


Publié le 12/03/2020

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