Adria, la Super Master Series prend le relais de la Champions Cup

Une semaine après la Champions Cup, la WSK lance la 1re épreuve de la Super Master Series sur le même circuit d’Adria. À la suite des tests collectifs effectués les 21 et 22 janvier, près de trois semaines ont donc été consacrées au karting sur la piste d’Adria. L’intérêt pour l’organisateur et les équipes est évident en termes de gain de temps et d’économie de déplacement pour leurs lourdes structures. Mais qu’en est-il pour les pilotes ?

La première remarque concerne les dates de plus en plus précoces pour démarrer la saison de compétition. La Champions Cup s’est déroulée fin janvier alors que l’ouverture traditionnelle avait lieu par le passé à la Winter Cup, le 3e week-end de février. L’épreuve inaugurale de la WSK Super Master Series se déroule un mois plus tôt que l’an dernier. Pour certains professionnels, les températures très basses rencontrées jusqu’ici rendent inutile tout le travail de développement en vue des phases importantes de la saison. On constate cependant que les pilotes/clients ne se font pas prier pour rouler de bonne heure, même si l’on sait par expérience que tous n’auront pas les ressources suffisantes pour continuer sur ce rythme jusqu’à la fin de l’année.

Alors que les principaux enjeux de la saison se concentrent sur les Championnats d’Europe et du Monde de la CIK-FIA échelonnés de fin avril à fin septembre, on peut logiquement se poser la question de l’importance des courses de tout début d’année. La hiérarchie est restée stable en KZ : vainqueur de la WSK Champions Cup, Paolo De Conto a remporté le Championnat du Monde, tandis que Marco Ardigo s’imposait aussi bien en WSK Super Master Series qu’en Championnat d’Europe. Les résultats des épreuves WSK n’ont pas tout à fait été confirmés par la suite en CIK-FIA dans les catégories OK et OK-Junior. Quelques pilotes n’ont pas terminé l’Europe et d’autres se sont abstenus de Mondial.

La tendance à rouler davantage se confirme d’année en année. Les professionnels y trouvent sans doute leur compte, tout comme les pilotes disposant d’un budget confortable. Au-delà de l’opinion que l’on peut en avoir, il s’agit d’une donnée indiscutable du karting actuel, confirmée par les plateaux conséquents dépassant largement les 200 pilotes lors de deux premières épreuves de l’année, grâce à une forte participation des plus jeunes en Mini.

Info Kartcom / © Photo KSP