Compétition

Best-of FIA Karting 2018: Patrik Hajek au sommet de son art

À 28 ans, le Tchèque Patrik Hajek est une figure très appréciée dans les paddocks. Doté d’une personnalité attachante, il évolue en compétition internationale depuis une dizaine d’années en 125 à boîte de vitesses. Très souvent parmi les meilleurs, il n’avait jamais obtenu jusque-là un titre majeur pour récompenser sa valeur. Il a désormais inscrit […]


Best-of FIA Karting 2018: Patrik Hajek au sommet de son art

À 28 ans, le Tchèque Patrik Hajek est une figure très appréciée dans les paddocks. Doté d’une personnalité attachante, il évolue en compétition internationale depuis une dizaine d’années en 125 à boîte de vitesses. Très souvent parmi les meilleurs, il n’avait jamais obtenu jusque-là un titre majeur pour récompenser sa valeur. Il a désormais inscrit son nom au palmarès des Championnats du Monde de Karting, un évènement inoubliable dans une carrière de Pilote.

 

Hajek_Patrik_KSP_010_9727.JPG

 

Comment se sont passés vos débuts en Karting ?

C’était il y a longtemps, j’avais huit ans. J’ai plongé dans ce sport grâce à mon père qui a rapporté un jour un kart à la maison. C’est comme ça que tout a commencé. J’ai d’abord roulé dans les Championnats nationaux en République Tchèque. À un moment donné, il est devenu trop coûteux pour ma famille de continuer seule à me soutenir. J’ai eu la chance de croiser le chemin du team Orion Racing de Martin Slavik et Martin Doubek. Ils ont cru en moi et m’ont aidé à progresser en KZ2 au niveau international. Nous avons d’ailleurs manqué de peu le titre européen en 2009. J’ai ensuite suivi cette équipe avec Praga Kart avant de revenir chez OTK à partir de 2016 sous les couleurs de Kosmic.

Parlez-nous de ce Championnat du Monde FIA Karting – KZ à Genk

C’était un week-end parfait. Grâce à toute l’équipe Kosmic et à OTK Kart Group. Devenir Champion du Monde avec Kosmic est une très grande satisfaction que je partage avec Olivier Maréchal, le team manager, Olivier Liégeois, un technicien extraordinaire et tous les mécaniciens.

 

Je ne m’attendais pourtant pas à remporter le titre cette année. J’avais confiance dans le matériel qui est vraiment très performant. Après avoir réussi le 3e temps des Essais Qualificatifs, j’ai remporté les trois Manches Qualificatives. Je partais donc en pole position pour la Finale, mais je me souvenais de ma mésaventure, l’an dernier à Wackersdorf quand nous nous sommes accrochés avec Jérémy Iglesias. Heureusement, il n’y a pas eu de problème cette fois-ci. Je me suis tout de suite échappé en tête tandis que mes adversaires se battaient avec une certaine intensité. Il faut dire que mon équipe avait travaillé très dur pour améliorer encore le comportement de mon kart après les Manches. En Finale j’avais le matériel pour gagner. C’est ce qui s’est passé !

 

Le karting est toute ma vie. Vous vous rendez compte, cela fera 20 ans l’année prochaine que je suis dans ce milieu. Alors bien sûr, remporter le Championnat du Monde est un rêve qui m’a porté depuis le début. Maintenant c’est devenu une réalité et je vais devoir m’y habituer !

Comment se présente votre futur en tant que Pilote ?

Je ne peux rien dire sur mon avenir à ce moment, parce que je ne sais pas ce que je vais faire l’an prochain. Je suis un pilote professionnel et c’est mon employeur qui décide. Si je continue, ce sera avec OTK parce que c’est ma famille. Pour l’instant je profite du plaisir d’être Champion du Monde tout en jetant un coup d’oeil en arrière sur ces deux décennies de compétition. J’aime le karting avant tout. C’est tellement grisant de courir au plus haut niveau d’une discipline. Je n’ai jamais vraiment été attiré par le sport automobile, d’ailleurs je n’ai jamais essayé de voiture de course. Aujourd’hui, je ne sais pas encore de quoi demain sera fait.

 

 

Info CIK-FIA / © Photo KSP


Publié le 08/02/2019

Nos partenaires

Voir tous