Gravouille termine en beauté

Pour ce qui devrait être sa dernière saison de karting, Maxime Gravouille a bien fait les choses. Engagé depuis 2011 en Rotax Max DD2, le pilote de Saint Dizier (Haute-Marne), désormais âgé de 25 ans, a pris la seconde place de la NSK derrière Xen De Ruwe en terminant sur une victoire à Essay avant d’assurer un superbe retour en 6e position lors des Grandes Finales Rotax à Valencia. Désormais installé à Madrid, il va se consacrer pleinement à une carrière professionnelle plaine de promesses.

« Une page se tourne, mais c’est la vie ! » commente Maxime avec philosophie. « J’ai eu la chance, notamment grâce à ma famille, de vivre de grands moments et de faire de belles rencontres. » La famille, un composant essentiel du parcours karting de Maxime. « Mon père m’a toujours soutenu – merci Papa ! – mais il y avait aussi mon frère et mes deux oncles, Frédéric et Philippe, des maillons indispensables. La compétition a resserré les liens entre nous, c’est indéniable. » La bienveillance de Sodi, l’implication de Kart Pro Racing « Avec Dominique Chech, on est passé à un autre niveau ! », le soutien constant de l’ASK Sens et de son président Patrick Vizatelle, tout cela a permis à la Family Dream Team d’accompagner Maxime en haut de l’affiche.

Pour les meilleurs souvenirs, Maxime hésite entre sa pole à la Coupe de France Rotax Max à Angerville en 2011, dans la gomme, et sa victoire en préfinale et finale de la Bridgestone Cup d’Ancenis la même année. Il pourrait aussi ajouter la NSK 2014 et sa prestation à Valencia pour la finale mondiale Rotax. Auteur d’un prudent 40e temps au chrono, il n’a cessé de remonter ensuite. 24e à l’issue des manches qualificatives, il a réussi à rejoindre la 6e place en finale malgré l’annulation de la préfinale pour cause de déluge. Pas mal pour une dernière course…

« Comme tout pilote, j’ai toujours visé la victoire, mais le plaisir du karting c’est aussi de passer des bons moments. J’ai beaucoup de respect pour quelqu’un comme Alexandre Finkelstein par exemple, avec qui j’ai aimé batailler en piste. L’ambiance dans le paddock est importante. Faire du kart coûte de plus en plus cher et nous avons toujours essayé de contrôler les frais annexes. Je n’ai jamais vraiment été verni du côté des ennuis mécaniques, alors il est bon de pouvoir apprécier les à-côtés. Comme partout, certaines personnes ont des comportements stupides, mais j’ai fait davantage de bonnes rencontres que de mauvaises. Le bilan est finalement très positif ! »

Après 10 années de compétition, Maxime donne maintenant la priorité à son travail, mais il n’est pas écrit qu’on ne croise jamais plus ce pilote sympathique et rapide sur un circuit…

Info Kartcom / © Photos KSP

Publié le 10/01/2015