Que doit faire un pilote quand il pense que son matériel et son équipe ne lui apportent pas ce qui lui faut ? Quand la question se pose en fin de saison, pas de problème, mais si les doutes viennent plutôt… Serrer les dents, patienter en essayant de faire bouger les choses en interne, travailler son mental, les possibilités existent quand on souhaite privilégier la fidélité, le moyen terme et l’avenir dans un team. Lorsque les carottes sont cuites, à tort ou à raison, ou bien qu’une offre mirobolante se présente, il faut changer. Attention cependant à bien choisir le moment. Une connaissance détaillée des règlements n’est pas superflue.
Le cas s’est présenté cette année pour quelques pilotes entre les deux épreuves du Championnat d’Europe KF2/KF3. Si l’on a participé à la 1ère, il faut impérativement s’aligner à la seconde pour pouvoir s’engager ensuite à la Coupe du Monde. De plus, tout changement de matériel est interdit entre les deux tours. Suivant les situations, tout peut être simple ou très compliqué…
C’est ainsi que Valentin Naud roule Formula K/TM sous la structure VDK à PFI avant de poursuivre sa saison internationale sur un FA/Kart/Vortex avec RFM. Antonio Fuoco roule sur un Tony Kart/Vortex avec le Kosmic Racing Department, Nicolas Gonzalès pilote un GP-Racing/TM avec le soutien de DR Racing France, sa nouvelle équipe, Amaury Bonduel, désormais ART GP, pilote un Kosmic/Parilla et la participation de George Russell désormais éloigné d’Intrepid Driver Program, n’a pas toujours été évidente…
Une seule conclusion se dégage, d’inspiration normande : si on peut faire autrement, mieux vaut de ne pas changer d’équipe en cours d’année.
Info Kartcom / © Photo KSP