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Octobre, le mois des grandes finales monomarques ! En l’espace de trois semaines, les trois principales coupes de marque ont disputé leurs traditionnelles finales internationales avec des philosophies différentes et un succès persistant. 420 pilotes à Lonato pour la Rok Cup Superfinal, 460 pilotes au Mans lors de la Iame International Final et 360 pilotes à Sarno pour la 20e édition de la Rotax Max Challenge Grand Finals, le compte est bon avec un total de plus de 1200 participants de 8 à 45 ans et plus en provenance d’une soixantaine de pays des 5 continents dont une bonne part de très jeunes pilotes.

Rotax poursuit dans sa voie originale en proposant pour sa finale internationale des ensembles châssis/moteur identiques par tirage au sort à ses adeptes, qualifiés dans leur pays d’origine. La marque autrichienne a désormais atteint un niveau de qualité exceptionnel avec ses moteurs Max evo tout en proposant des pneumatiques Mojo très performants. Sous le soleil de Sarno, l’ambiance était chaude et festive pour le plus grand plaisir de tous. Les courses ont été intenses comme jamais avec le talent des pilotes comme élément majeur pour faire la différence. La France s’est réjouie d’avoir décroché pour la première fois la Nations Cup.

Rotax présentait à cette occasion deux prototypes de karts électriques entièrement conçus en interne dans le but de remplacer dès 2020 les ThundEr de 2017. L’évolution est sensible pour cette 2e génération en termes de performance et de plaisir de pilotage. L’électrique progresse indubitablement, même si le chemin reste encore long avant de pouvoir rivaliser avec les mécaniques thermiques dont le coût d’utilisation n’est pas près d’être concurrencé.

Lors de ces trois évènements importants, de très nombreuses pénalités de spoiler ont été appliquées avec rigueur, ce qui n’allait pas toujours sans poser des questions d’équité. Si la règle ne mérite pas d’être contestée dans sa globalité, elle génère parfois des situations déroutantes pour un éventuel public non averti. D’autre part, on peut se demander si la sanction de comportements agressifs est bien assurée par les différentes commissions sportives malgré l’apport des systèmes de race control. Il semblerait que ce ne soit pas toujours le cas.

La WSK a retrouvé les feux de l’actualité avec la première de ses trois compétitions automnales, le premier des deux rendez-vous de l’Open Cup qui a eu lieu sur le circuit mythique de Lonato. Teams privés et formations d’usine s’affrontaient avec de nouveaux engagés et plusieurs pilotes changeant de catégorie, comme une préfiguration de la saison à venir.

Dans l’ombre, un combat sévère se déroule actuellement entre les manufacturiers de pneumatiques. Il peut être regrettable pour les utilisateurs que les appels d’offres ne récompensent pas nécessairement les meilleurs produits, mais que l’aspect financier prévale sur la qualité. Le marché des pneus est en effet très lucratif pour les fabricants comme pour les fédérations et organisateurs. Il ne serait pas inintéressant que les manufacturiers puissent s’affronter comme par le passé au sein d’une même catégorie afin de retrouver une saine compétition également dans ce domaine.

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