De podium en podium

De course en course, la cote du Belge Sébastien Bailly ne cesse de grimper en KF3. Après ses succès au championnat de France, le pilote Junior a réussi deux performances de grande envergure en l’espace de huit jours.

A Genk, en Belgique, il n’a pas manqué son entrée sur la scène européenne en se qualifiant pour la finale du championnat d’Europe grâce à une probante 5e place. Et la semaine suivante, il est monté pour la première fois sur le podium du très relevé “Italian Open Masters”. Engagé dans la catégorie reine (KF1), son frère Benjamin a quant à lui tiré un bilan positif de sa campagne italienne.
Poussé par toute l’équipe Kosmic-Vortex et par un cercle familial omniprésent à ses côtés, Sébastien Bailly poursuit sa progression de manière remarquable. Seulement âgé de 14 ans, le Liégeois fait incontestablement partie des valeurs sûres de la catégorie KF3. “Cet hiver, on a fait beaucoup de sport ensemble, souligne son frère Benjamin. J’ai senti qu’il avait envie de se préparer sérieusement pour réussir une bonne saison”. Motivé comme jamais, il a déjà atteint bon nombre de ses objectifs, comme celui de se qualifier pour la grande finale du championnat d’Europe KF3 qui aura lieu les 1er et 2 septembre sur le circuit italien de Sarno, près de Naples. “Beaucoup de pilotes sont inscrits en KF3 en Europe, la Fédération Internationale organise donc des épreuves de qualification, précise Sébastien. La Belgique fait partie de la région nord, avec les pays scandinaves et la Hollande notamment. Comme cette course avait lieu dans mon pays, j’avais très envie d’y réussir un bon résultat. Mais d’un autre côté, je savais qu’il ne fallait pas prendre trop de risques pour assurer d’abord ma qualification”. Après s’être hissé à la 7e place des manches de qualification, Sébastien a géré sa course de manière très intelligente. Ne tentant jamais le dépassement de trop, il remontait petit à petit dans la hiérarchie en exploitant judicieusement son Kosmic-Vortex parfaitement mis au point par son équipe. “Comme les deux finales étaient prises en compte pour le classement général, il fallait éviter le moindre abandon et cela crée une pression supplémentaire. Du coup, j’ai préféré rester calme et bien concentré sur mon objectif”. 8e de la première finale, il accède finalement à la 4e place de la seconde, à quelques encablures des premiers et avec un excellent temps en course. “En se classant 5e au cumul des deux finales, Sébastien a fait mieux que de remplir son contrat”, analysait Olivier Maréchal, son team manager.

Une semaine plus tard, lors du week-end des 21 et 22 juillet, Sébastien Bailly a réussi sa plus belle prestation depuis qu’il participe aux épreuves de l’Italian Open Masters. “Sébastien est désormais plus incisif, mais aussi plus sûr de lui. Ça l’aide beaucoup lors des dépassements”, commentait son entourage. Tout le week-end, Sébastien a également effectué d’excellents départs. 8e à l’issue des manches de qualification, il gagnait d’entrée quelques places dans la Course 1. Alors qu’il venait d’intégrer le top-3, une touchette avec un autre pilote le renvoyait à la 5e place. “Cette performance a clairement montré que le podium était envisageable. Je suis donc parti très confiant pour la Course 2”. Parvenant à se mêler à la lutte que se livraient certains pour le titre de champion d’Italie, il effectuait un probant sans-faute et avait la joie de couper l’arrivée en 3e position sur le très sélectif circuit de Val Vibrata. “Sur le podium, j’ai eu une pensée pour toutes les personnes qui ont cru en moi: mes partenaires, mon équipe et ma famille. Maintenant, je vais m’atteler à poursuivre sur ma lancée”. Au programme, finales des championnats de France et d’Europe. Le palmarès de Sébastien devrait donc encore grossir ces prochaines semaines…

Benjamin satisfait

Huitième du plus relevé des championnats nationaux organisés en Europe, Benjamin Bailly a tiré un bilan positif de sa première participation à l’Italian Open Masters dans la catégorie reine du karting mondial (KF1). “Je crois que peu de monde s’attendait à ce que je sois aussi compétitif dès le début de saison. J’ai réussi à monter deux fois sur le podium, dont une victoire, c’est donc très positif. Lors des dernières courses, les pilotes chaussés de pneumatiques Dunlop ont un peu souffert face à ceux équipés en Vega. Du coup, je n’ai pu conserver la position qui était la mienne à mi-parcours”. 8e, Benjamin se retrouve toutefois meilleur pilote du team Kosmic, meilleur pilote Dunlop et parmi les meilleurs rookies de la catégorie. Mais surtout, les kilomètres parcourus sur les difficiles circuits italiens lui ont permis d’acquérir beaucoup d’expérience, qui sera très utile alors que Benjamin s’apprête à disputer la finale du championnat d’Europe et le championnat du Monde à Mariembourg, chez lui, en Belgique…