Le silence assourdissant des instances sportives

La communication paraît actuellement compliquée pour les fédérations de karting, qu’elles soient nationales ou internationales. Cela ne veut pas dire qu’elles ne réfléchissent pas ou travaillent pas sur l’avenir à proche ou moyen terme, loin de là. Cependant, les seules informations que l’on possède actuellement proviennent de fuites au travers des réseaux sociaux plutôt que d’une véritable stratégie de communication.

Tout se passe comme si la crainte de diffuser des informations susceptibles d’être invalidées rapidement par l’évolution de la situation sanitaire muselait toute publication. Il faut dire que le karting dépend un peu partout des fédérations de sport automobile qui contrôlent à tort ou à raison la diffusion des décisions internes. Certes, on entend beaucoup parler de la F1, voire du rallye ou de l’endurance, qui maintiennent leur statut de disciplines phare, mais pour le reste, c’est la loi du silence qui règne.

Une certitude persiste : les services karting, nationaux et internationaux, travaillent activement à la reprise de la compétition tout en élaborant de nouvelles approches pour les saisons à venir prenant en compte le changement de contexte. Il est cependant regrettable que cela ne soit pas rendu public, laissant souvent l’impression d’un manque de réactivité et de vision, ce qui n’est pas forcément le cas. Dans ce silence, les critiques peuvent ainsi se répandre rapidement sans trouver d’obstacle sur les réseaux sociaux et attiser un sentiment de défiance générale. Plusieurs épreuves prévues prochainement ne pourront pas avoir lieu, il serait bon de l’annoncer officiellement sans se voiler la face.

Les inquiétudes et les difficultés réelles du secteur professionnel mériteraient également davantage d‘efforts de compréhension et de communication pour éviter que le désarroi ne prenne le dessus vis-à-vis des compétiteurs.

Info & Photo Karcom