Compétition

Best-of FIA Karting 2018: Piccini père et fils, une belle histoire de famille

  Chez les Piccini, la Compétition Karting fait partie de l’ADN de la famille. À 54 ans, Alessandro est toujours très impliqué dans la Course après une incroyable carrière de Pilote qui s’est échelonnée sur plus de 30 ans. Quadruple Champion du Monde, Champion d’Europe, multiple Champion d’Italie, son palmarès force le respect. Ses talents […]


Best-of FIA Karting 2018: Piccini père et fils, une belle histoire de famille

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Chez les Piccini, la Compétition Karting fait partie de l’ADN de la famille. À 54 ans, Alessandro est toujours très impliqué dans la Course après une incroyable carrière de Pilote qui s’est échelonnée sur plus de 30 ans. Quadruple Champion du Monde, Champion d’Europe, multiple Champion d’Italie, son palmarès force le respect. Ses talents de metteur au point font toujours de lui un technicien recherché dans le milieu. Pourtant, c’est plutôt en tant que mécanicien de son fils Alessio qu’on peut le croiser actuellement sous la structure officielle Tony Kart.

Comment avez-vous transmis votre passion à votre fils ?

Le karting représente une part importante de notre vie de famille. Gianna, ma femme a toujours partagé la passion de la course en m’accompagnant sur tous les circuits d’Europe et du monde entier. La naissance d’Alessio n’a pas changé nos habitudes, il nous a tout naturellement suivis sur les courses. Je me souviens de lui, nouveau-né, dormant tranquillement dans la tribune d’Ugento pendant que les karts roulaient. Je ne peux pas dire que je lui ai transmis ma passion, il l’a vécue avec nous et cela l’a influencé bien entendu.

L’avez-vous incité à devenir Pilote de Karting ?

Comme je disais, nous vivons pour le karting. Il était tout naturel qu’il monte dans un kart à 4 ans, un Puffo de la CRG, et qu’il commence à courir en Mini à 8 ans. Je ne l’ai pas poussé, c’était normal pour lui de piloter. M. Robazzi lui a permis de rouler ensuite en KF3 avec Tony Kart. En plus du pilotage, il a appris à s’occuper de son kart au contact des mécaniciens. Toute la partie technique lui plaisait. Il est passé rapidement au 125 à boîte, catégorie dans laquelle j’ai fait ma carrière.

Avez-vous roulé ensemble ?

C’est arrivé une fois, à Las Vegas en 2012 en KZ2. Je pense que c’est un exemple rarissime d’un père et d’un fils s’affrontant en piste. Il était un peu plus rapide que moi et en finale je ne savais pas que c’était lui qui remontait derrière moi. Je pensais que c’était un adversaire comme un autre, alors je fermais un peu les portes et il a dû toucher les barrières. Et puis j’ai vu sa mère qui me faisait des grands signes depuis les stands et j’ai compris. Il n’a pas pu me doubler, mais je n’ai jamais voulu que cette situation se reproduise, c’était trop dangereux !

Vous semblez partager en famille davantage qu’une passion. Est-ce comme cela que vous voyez les choses ?

Certainement. La Compétition est pour nous une manière de vivre avant tout. Cela nous permet de rester très proches et d’avoir une belle relation père/fils. Je suis heureux de pouvoir faire profiter Alessio de mon expérience. Ma femme Gianna est un élément essentiel de cette belle histoire. Tous les trois, nous trouvons notre équilibre en voyageant de circuit en circuit toute l’année, même si sa mère a été plus attentive aux courses de son fils qu’à celles de son mari !

 

Alessio roule actuellement en KZ2 et il est capable de bien se placer dans le top 10 international. Il est à la recherche d’une grande victoire. Nous n’avons jamais rêvé qu’il puisse évoluer en monoplace, les budgets sont trop élevés. Mais dans quelque temps, il pourra peut-être se confronter aux meilleurs en KZ, avec son père comme mécanicien.

 

 

Info CIK-FIA / © Photo KSP


Publié le 26/01/2019

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