Compétition

Marijn Kremers (NLD) – “Passer du OK au KZ ne me pose pas de problème”

C’est une saison 2018 bien remplie qui attend Marijn Kremers, alors qu’il vient de fêter ses 20 ans. Le Néerlandais s’est lancé dans un challenge difficile en s’engageant simultanément sur deux fronts, en KZ et en OK ! Marijn évoque ses nouveaux objectifs qu’il partage avec l’équipe officielle Birel ART Racing.     Marijn, comment […]


Marijn Kremers (NLD) – “Passer du OK au KZ ne me pose pas de problème”

C’est une saison 2018 bien remplie qui attend Marijn Kremers, alors qu’il vient de fêter ses 20 ans. Le Néerlandais s’est lancé dans un challenge difficile en s’engageant simultanément sur deux fronts, en KZ et en OK ! Marijn évoque ses nouveaux objectifs qu’il partage avec l’équipe officielle Birel ART Racing.

 

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Marijn, comment es-tu venu au karting?
Mon père a acheté un Baby-Kart lorsque j’avais 4 ans ! Je prenais déjà beaucoup de plaisir et j’ai commencé à courir un peu avant mes 7 ans aux Pays-Bas en Mini. J’ai roulé ensuite en Cadet et en Rotax Mini Max, avant de découvrir les courses internationales. En 2011, j’ai défendu les couleurs de mon pays au Trophée Académie de la CIK-FIA. Lors du dernier meeting à Sarno, j’ai gagné la Course 1 et Charles Leclerc la Course 2 ! Au général, j’avais fini 7e.

En quelle année as-tu découvert le 125cc à boîte de vitesses?
En 2013, après deux années en KF3. Le passage en KZ2 représentait une grosse marche à franchir ! Ce fut toutefois une bonne école, car la catégorie est très fournie, il faut se battre constamment, ne serait-ce parfois que pour atteindre la phase finale. En 2017, je me sentais prêt pour le KZ, un choix que je n’ai pas regretté.

Quel est ton meilleur souvenir jusqu’à présent?
C’est justement en 2017, lors de la première épreuve du Championnat d’Europe CIK-FIA de KZ à Genk. Le circuit belge n’est qu’à une heure de la maison, je courais devant ma famille et mes amis. J’ai terminé 2e de la finale juste derrière Paolo De Conto. La victoire était toute proche ! Finalement, je me suis classé 3e du Championnat d’Europe, puis 6e du Championnat du Monde. J’étais très satisfait de cette première saison en KZ. Je suis très heureux que le circuit de Genk ait été choisi cette année pour le Championnat du Monde de KZ. Ce sera très spécial pour moi.

Tu avais pourtant un Pilote très expérimenté à tes côtés en 2017, mais c’est bien toi qui as décroché les meilleurs résultats…
Pour moi, ce n’était pas vraiment une surprise. Je connais Felice Tiene depuis longtemps, on a souvent couru l’un contre l’autre et je savais que j’étais capable de le battre. Finalement, j’ai eu un bon feeling avec l’équipe et mon matériel Birel ART/TM Racing, j’avais déjà moi-même acquis une bonne expérience des épreuves internationales et j’ai réussi à obtenir de meilleurs résultats que Felice.

Au Championnat du Monde de KZ à Wackersdorf, tu as également fait équipe avec Ronnie Quintarelli. En gardes-tu un bon souvenir?
Oui, c’était très intéressant d’échanger avec lui. Il m’a raconté quelques anecdotes de sa carrière en karting qui remonte à plus de 15 ans, ou encore ce qu’il avait trouvé changé aujourd’hui. Il m’a expliqué comment il s’était préparé pour être le plus performant possible face aux meilleurs Pilotes de KZ.

 

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En 2018, tu as choisi de courir à la fois en KZ et en OK. N’est-ce pas trop difficile de passer d’un kart à l’autre?
Non, j’ai appris à m’adapter rapidement aux contraintes de ces deux matériels. En 2016, j’ai eu l’occasion de participer au Championnat d’Australie dans deux catégories: X30 et KZ2. Je passais d’un châssis à l’autre en l’espace d’une heure, c’était un excellent apprentissage. Aujourd’hui, ce n’est pas un problème pour moi d’enchaîner un week-end en OK et un autre en KZ.

Aux avant-postes, les Pilotes sont très proches les uns des autres, comment faire la différence?
Au fil des années, j’ai accumulé beaucoup d’expérience et cela devient plus facile de réagir lorsque la situation se complique. Ces dernières années, j’ai roulé très régulièrement aux avant-postes, j’ai réussi à monter plusieurs fois sur le podium et tout cela me donne beaucoup pus de confiance en moi. De plus, je me sens bien chez Birel ART Racing. Davide Forè, notre nouveau team manager, est très motivé et il pousse constamment toute l’équipe à faire de son mieux.

Tu dois battre de très jeunes Pilotes en OK et des Pilotes de grand talent comme Ardigo ou De Conto en KZ. Comment gères-tu cette situation?
Dans tous les cas, à chaque course, mon objectif est le même: me battre pour les premières places, quels que soient les Pilotes. Mais j’avoue que je préfère le peloton du KZ. Les Pilotes sont plus expérimentés et ils ne font pas n’importe quoi en piste. Il y a un certain respect entre nous. En OK, ils sont bien plus fougueux, les dépassements ne se déroulent pas de la même manière !

Comment vois-tu ton avenir?
Pour l’instant, je me sens très bien en Karting. L’automobile demande un budget important et je pense que cela n’est pas opportun de tenter l’expérience dans de mauvaises conditions. J’ai la chance de courir au top du Karting international et le niveau y est incroyable. Être professionnel en Karting représente déjà un beau challenge.

 

 

ITW CIK-FIA / © Photos KSP 


Publié le 30/04/2018

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