Compétition

Best-of CIK-FIA 2017 – Ronnie Quintarelli: un ambassadeur du karting au pays du soleil levant

Pilote italien de 38 ans, Ronnie Quintarelli est devenu professionnel au Japon grâce aux résultats qu’il a obtenus au plus haut niveau en karting au tournant des années 2000. Toujours passionné de la discipline qui lui a tout appris, il n’a pas résisté à la proposition de Birel ART et de TM Racing de participer […]


Best-of CIK-FIA 2017 – Ronnie Quintarelli: un ambassadeur du karting au pays du soleil levant

Pilote italien de 38 ans, Ronnie Quintarelli est devenu professionnel au Japon grâce aux résultats qu’il a obtenus au plus haut niveau en karting au tournant des années 2000. Toujours passionné de la discipline qui lui a tout appris, il n’a pas résisté à la proposition de Birel ART et de TM Racing de participer au Championnat du Monde CIK-FIA de KZ au mois de septembre 2017 à Wackersdorf.

 

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Tout d’abord, Ronnie, que nous vaut le plaisir de vous voir à Wackersdorf ?

 

– J’ai toujours conservé intacte ma passion pour le karting et j’ai saisi la chance qui m’était offerte de participer au mondial. En début d’année, j’ai eu l’occasion de faire quelques tours sur le nouveau tracé de Lonato au volant d’un KZ2. Enthousiasmé, j’ai trouvé avec Franco Drudi de TM Racing et Ronni Sala de Birel ART, deux supporters pour mettre en place ma participation au Championnat du Monde. Ce projet m’a donné une motivation supplémentaire tout au long de la saison au Japon, car j’avais toujours en tête ce rendez-vous de septembre à Wackersdorf.

 

Quel bilan pouvez-vous dresser de cette Compétition ?

 

– C’était une très belle expérience ! Les KZ sont vraiment très rapides, le châssis a beaucoup évolué depuis 15 ans et le moteur est beaucoup plus utilisable que celui des Formule C de l’époque. La sensation de vitesse est même plus grande sensation qu’au volant de ma Nissan Super GT qui développe pourtant 500 cv. Les freinages sont encore plus tardifs qu’en auto. La compétition actuelle est extrêmement serrée en KZ et il a été difficile pour moi de jouer les premiers rôles. Je suis content d’avoir pu reprendre 8 places en finale, mais je suis tout de même resté en milieu de peloton.

 

Pour revenir au passé, comment êtes-vous devenu Pilote professionnel au Japon ?

 

– C’est le karting qui m’a ouvert les portes d’une carrière en automobile. Après mes très bonnes

performances dans le Championnat du Monde 2002, Pierre-Henri Raphanel m’a proposé de venir faire des essais en F3 au Japon en fin de saison et voilà comment tout a commencé. J’ai connu de nombreux succès en monoplace puis dans le Championnat Super GT que j’ai remporté quatre fois pour Nissan.

 

Le karting est resté très présent dans votre carrière. Pourquoi cela ?

 

– J’ai toujours été convaincu que la pratique cette discipline pouvait me donner un avantage en sport auto. J’ai même entrainé avec moi un groupe d’une dizaine de pilotes de Super GT. Nous nous préparons ensemble chaque lundi précédant une épreuve. Nous possédons notre propre matériel équipé de moteurs KF4. Le pilote qui a remporté le Super GT en 2013 m’a remercié de ces entrainements en karting en reconnaissant que cela l’avait grandement aidé à gagner.

 

Au Japon comme ailleurs, les jeunes s’orientent très tôt vers la monoplace. Je pense que ce n’est pas une bonne chose. Les équipes de sport automobile et les grands constructeurs ne se rendent pas compte combien le karting est essentiel pour la formation des pilotes. Je fais tout ce que je peux pour leur ouvrir les yeux sur cette discipline qu’ils ne connaissent pas assez.

 

 

CIK-FIA Best of 2017 / © Photo KSP 


Publié le 17/01/2018

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