CIK Best-of 2014: Clivio Piccione

« Le karting m’a appris à ne jamais baisser les bras »   Ancien pilote monégasque âgé de 30 ans, Clivio Piccione a fait ses débuts prometteurs en karting en 1997. Quatre ans plus tard il était Vice-Champion du Monde CIK-FIA de FA et terminait 2e de la Coupe du Monde FA au Japon, derrière Lewis Hamilton. […]


CIK Best-of 2014: Clivio Piccione

« Le karting m’a appris à ne jamais baisser les bras »

 

Ancien pilote monégasque âgé de 30 ans, Clivio Piccione a fait ses débuts prometteurs en karting en 1997. Quatre ans plus tard il était Vice-Champion du Monde CIK-FIA de FA et terminait 2e de la Coupe du Monde FA au Japon, derrière Lewis Hamilton. Passé rapidement en automobile, son parcours a connu des hauts des bas, souvent pour des questions financières. Vice-Champion d’Europe F3 en 2004, il a tenté sa chance en GP2 avant de renoncer lors de la faillite de l’A1 GP en 2009. Il s’est alors tourné avec une réussite certaine vers le Championnat du Monde FIA de GT1 au sein de l’équipe Hexis Racing avant de raccrocher son casque, toujours pour des questions de budget. Il est maintenant revenu au karting en tant que propriétaire et manager du Team Monaco.

 

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Le déroulement de votre carrière en sport automobile n’a pas toujours été simple…
– En effet ! J’ai connu quelques belles réussites, mais aussi pas mal de moments difficiles où tout s’est arrêté à cause du manque d’argent. Mais je ne me suis jamais découragé et je suis parvenu à m’en sortir à chaque fois. Le karting m’a appris très tôt qu’il faut se battre jusqu’au bout et ne rien lâcher, aussi bien sur un circuit que dans la vie.

 

Racontez-nous vos débuts en karting.
– Je dois à ce sport les plus beaux souvenirs de ma carrière de Pilote. J’ai réellement débuté en Italie en catégorie Junior. J’ai ensuite remporté le Championnat Open Master en ICA. En 2000, j’ai manqué le titre mondial FA à Braga à cause d’une petite erreur dans le dernier tour. C’était dur à digérer ! A Motegi, pour la Coupe du Monde CIK-FIA Formule A, j’ai effectué un superbe retour pour contester la victoire à Hamilton, mais c’est lui qui a gagné. On m’a remis la dernière Memorial Cup Ayrton Senna pour saluer cette remontée. C’est l’ambiance passionnée des circuits de karting qui m’a donné envie de devenir Pilote professionnel.

 

Parlez-nous de votre reconversion récente en tant que team manager.
– Quand je me suis retrouvé définitivement sans volant en 2012, je me suis lancé dans les affaires, mais j’ai vite réalisé que je ne pouvais pas me passer de la compétition. J’ai démarré modestement avec la mise en place d’une piste temporaire de karts électriques l’été à Monaco. Puis j’ai repris le chemin des circuits dans le sud de la France avec des pilotes régionaux. Créé à la base pour faire de l’A1 GP, le Team Monaco est maintenant une équipe de karting qui se développe progressivement. J’ai ouvert en parallèle le premier circuit indoor à Monaco, toujours avec des karts électriques. Je suis passé de l’autre côté de la barrière, mais je reste dans le milieu de la course. Je m’occupe en particulier de jeunes pilotes à qui je fais partager tout ce que j’ai appris en sport automobile.

 

Comment aimeriez-vous voir évoluer le karting d’aujourd’hui ?
– Je n’ai pas trouvé de grands changements pendant les 10 ans que j’ai passé en automobile. A part l’arrivée de composants électriques et électroniques qui sont souvent source de problèmes. Pour moi, le karting devrait être beaucoup plus accessible qu’il ne l’est. Il faut beaucoup d’argent pour continuer en sport auto, ce serait bien si les budgets n’avait pas autant d’importance en karting. La recherche incessante de la performance des moteurs revient trop cher.

 

(Extrait du Best-of CIK-FIA 2014)

 

 

Info CIK / © Photo KSP


Publié le 20/02/2015

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