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Jules Bollier, pilote avisé

Le karting est un sport de passion qui entraine parfois toute une famille dans ses filets. Le 20 septembre 1999 à Besançon, les parents de Jules Bollier n’imaginaient certainement pas être rythmés par des courses de karting quelques années plus tard.

2008, Jules à la Coupe de France Minikart à Soucy

Lors de la Coupe de France Minikart de 2007, sur le beau circuit de Septfontaine, nous avons fait la connaissance Jules Bollier. Un premier week-end de compétition plus que positif pour ce pilote en herbe, avec à la clef une 8e place en finale. Jules est licencié de l’ASK Besançon en Franche-Comté et roule aujourd’hui dans les courses nationales et internationales. C’est un perfectionniste, tout le monde peut facilement le remarquer, avec des résultats en constante évolution.

2011, une année de Minime riche en résultats avec le titre de Champion Régional de Bourgogne Franche-Comté, celui de Champion de France et une 2ème place à la Coupe de France. Jules est un sportif avec un moral de gagnant, il a notamment fait du ski alpin en compétition ainsi que du tennis, et fait partie du programme 10-15 de la FFSA.

Aujourd’hui, toute sa famille l’encourage et suit tous ses déplacements. Vous avez pu les croiser lors du Championnat d’Europe à Varennes en KF3 puis à PF International, en X30 Junior à Mariembourg lors du Challenge Européen X30, et à la finale internationale IAME sur le circuit de Saint-Laurent de Mûre qu’il a remporté avec brio.

Après ces multiples compétitions sur les pistes de l’Europe entière, Jules se permet de dire qu’il a des préférences pour les circuits de Genk en Belgique et Zuera en Espagne. Le karting représente beaucoup pour lui, mais surtout une multitude de bons souvenirs et des moments qu’il peut partagé avec sa famille.

Jules parle de Laval lors du Championnat de France KF3 :
“C’est une belle piste malheureusement bosselée à certains endroits. Mon passage préféré c’est la cuvette après le premier virage, c’est une partie qui va très vite. C’est un circuit technique surtout dans le coeur, il faut faire attention et freiner proprement pour ne pas commettre d’erreurs. Je pense qu’il est possible de doubler un petit peu partout, toujours en faisant attention aux différents pièges que l’on peut rencontrer, comme un changement d’adhérence qui rend les choses plus compliquées. Aujourd’hui je travaille mon pilotage et j’ai la chance d’avoir mon petit frère comme mécano, enfin, assistant mécano ! C’est certainement le plus jeune de tout le paddock, il fait du bon boulot avec Fabrice, papa et Franck Cancelli. Lui aussi fait un peu de kart mais son truc c’est la mécanique. Sinon je m’intéresse de près à la Formule 1, je n’ai pas de préférence pour tel ou tel pilote, j’estime que lorsqu’on a franchi les portes de la F1, c’est qu’on a fait beaucoup de travail avant”, dit en souriant ce jeune perfectionniste. “J’aimerai faire de ma passion mon métier et vivre de la course automobile et pourquoi pas atteindre le plus haut sommet en roulant en F1”