1ère course à l’hydrogène

La première course de karts propulsés par une pile à combustible a eu lieu à Rotterdam, aux Pays-Bas. Baptisée Formule Zéro, pour zéro pollution, la machine combine de l’hydrogène et de l’oxygène pour produire de l’électricité en rejetant de l’eau pure et donc pas de gaz carbonique. Magique, non ?

Six équipes se sont affrontées sur la piste pour confronter avant tout leurs choix techniques. La compétition en elle-même ne ressemble pas à ce que l’on connaît habituellement en karting : course sprint d’un tour, course d’endurance de 6 tours. Nous sommes encore dans le domaine de la recherche, d’autant que les machines n’utilisaient pas de batteries, mais des super condensateurs. Plus fort encore, l’hydrogène nécessaire a été produit grâce à l’électricité provenant d’éoliennes. C’est vraiment du 0 pollution !

Les problèmes techniques sont encore nombreux : endurance, fiabilté, refroidissement, performance, … Qu’importe, l’idée est là, la recherche est en cours et c’est le karting qui véhicule enfin une idée d’avenir.

L’équipe EuplatecH2 de Saragosse, en Espagne, a remporté le sprint, terminant un tour en un peu plus de 36 secondes, maintenir une vitesse moyenne de 53 km/h (avec des pointes à 110 km/h, parait-il). L’endurance, si on peut réellement la nommer ainsi, a été remportée par l’équipe Greenchoice Forze de l’institut de technologie néerlandais de Delft.

“Bientôt, Formule Zero verra l’affrontement d’une concurrence impitoyable entre les technologies de piles à combustible”, prédit Godert van Hardenbroek, co-fondateur de la formule et passionné d’automobile qui souhaite profiter encore longtemps de la liberté et du plaisir de ce moyen de transport.

Cette compétition est suivie de près par les grands constructeurs automobiles qui y voient un moyen habile de sensibiliser progressivement le grand public avec cette nouvelle technologie, tout en formant une nouvelle génération d’ingénieurs au top dans ce domaine.

Kartcom d’après The New Scientist