Magazine International – KARTCOM News #27 – Téléchargement gratuit

En Europe, octobre est traditionnellement le mois des grands rendez-vous internationaux des coupes de marque, situation renforcée cette année par l’organisation de la Grande Finale Rotax un mois plus tôt que d’habitude. L’Italie est restée au coeur des débats, le rendez-vous Rotax se déroulant à Sarno, même si le mondial X30 a encore une fois eu lieu au Mans.

Chacune de ses organisations possède ses propres particularités quant aux catégories, au mode de sélection et au déroulement. Cependant, on parle bien de pilotes motivés par une épreuve internationale, voire mondiale, capable de venir du l’autre côté de la planète pour disputer leur grande course de l’année. Le total des participants à la IAME International Final, à la Rok Cup International Final, à la Rotax Max Challenge Grand Finals et à la Finale Internazionale Easykart dépasse le chiffre impressionnant de 1300 pilotes en provenance de plus de 60 pays des 5 continents.

Parmi ces 1300 pilotes, rares sont ceux qui ont participé à deux de ces grandes compétitions hors CIK-FIA. On peut donc compter plus de 1000 pilotes dans le monde capables de viser le plus haut niveau de leur catégorie, de véritables amateurs dont l’écrasante majorité ne rêve pas de devenir le prochain Max Verstappen. Il ne s’agit pas réellement de la base de notre sport, mais d’un haut niveau qui reste relativement accessible. Ne serait-ce pas là un indicateur sérieux de la popularité du karting ?

Considérant toujours ces grands rassemblements monomarques, la répartition dans les différentes tranches d’âge apparaît sensiblement égale entre les 8-12 ans (Mini), les 13-15 ans (Junior) et les 15-30 ans (Senior), mais on sent bien que le potentiel est plus fort du côté des très jeunes qui ne sont pas encore invités à la finale X30, alors qu’ils se taillent la part du lion à la Rok Cup. Dans le même temps, les Masters (+ 30ans) ou même les Vétérans (+45 ans) restent fort vaillants. Le karting est donc bien un sport populaire à large spectre comme il y en a peu.

L’autre point commun fondamental de ces grands évènements tient à leur côté exceptionnel. Les pilotes et leur entourage ont l’impression de prendre part à un véritable championnat du monde. L’expression labellisée CIK-FIA est d’ailleurs abusivement utilisée dans l’esprit des concurrents, mais qu’importe. Ce qui les attire, c’est tout simplement la sensation très agréable de participer à une grande fête du karting organisée pour eux. Il s’agit là d’un des arguments les plus attractifs de ces compétitions privées, en plus du fait qu’elles ne sont pas hors de portée sur le plan financier.

Quand le simple fait de pouvoir dire “j’y étais” contrebalance les mauvais résultats, les problèmes mécaniques ou une météo difficile, et que les vainqueurs ne sont pas les seuls à se réjouir, le pari est gagné. Le plateau impressionnant et la qualité d’organisation de ses grands évènements, l’ambiance dans le paddock, l’étiquette “mondiale”, voilà ce qui attire et fait dire à tous : “je reviendrai l’an prochain”.

Le karting devrait plus souvent être une fête pour ses passionnés afin d’atteindre le succès qu’il mérite. Voilà une direction à développer, et plus particulièrement au niveau de la base de la pyramide.

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