Compétition

Hugo Vair, l’éclosion d’un talent prometteur à Portimao

Si le ticket obtenu par Hugo Vair pour la Grande Finale Rotax en a surpris plus d’un, c’est surtout par ce jeune pilote cache bien son jeu. Plutôt discret, voire timide de prime abord, Hugo n’en est pas moins un garçon plein de ressources. À Portimao, il a tout de même réussi à atteindre le […]


Hugo Vair, l’éclosion d’un talent prometteur à Portimao

Si le ticket obtenu par Hugo Vair pour la Grande Finale Rotax en a surpris plus d’un, c’est surtout par ce jeune pilote cache bien son jeu. Plutôt discret, voire timide de prime abord, Hugo n’en est pas moins un garçon plein de ressources. À Portimao, il a tout de même réussi à atteindre le 10e rang des manches qualificatives Rotax Junior à armes égales face aux 71 meilleurs représentants du monde entier. Les phases finales ne lui ont pas été favorables à cause d’un problème technique récurrent, mais son étonnant potentiel n’est pas passé inaperçu.

 

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Hugo a effectué ses débuts en compétitions il y a seulement deux ans, dans la catégorie Cadet en région PACAC. Il évoluait ensuite au niveau national pendant la saison 2016 avec des résultats très moyens. Le travail effectué avec l’équipe Trèfle Racing de Jean-Philippe Guignet a commencé à porter ses fruits cette année en Nationale. Ravi de sa 2e place en NSK à Salbris, Hugo maintenait le rythme et terminait 5e du championnat (70 pilotes). Sa 2e position au classement rookie derrière Victor Bernier lui ouvrait le chemin de la Rotax Max Challenge Grand Finals à Portimao.

 

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« J’étais très tendu par l’enjeu du Portugal lors de la dernière NSK au Val d’Argenton. », confiait très calmement Hugo. « En début de saison, le niveau général de la Nationale m’est apparu plus élevé que je l’imaginais. Mais petit à petit, j’ai trouvé ma place et je me suis mis à y croire. Recevoir le ticket pour Portimao dans le Team France m’a profondément ému. J’étais pourtant stressé et je n’aime pas cette sensation. C’est pourquoi j’ai décidé d’aborder la Grande Finale Rotax le plus décontracté possible.

 

Cela n’a pas été très efficace lors des essais où je n’étais vraiment pas très rapide. L’équipe travaillait très bien sur mon kart, mais je n’étais pas encore dans la course. À partir de mon 32e chrono, je me suis dit qu’il fallait y aller. J’ai réussi de belles manches, en gardant de la marge pour ne pas prendre de risques. Mon ambition était de me qualifier pour les phases finales. J’ai été très heureux de rentrer dans le top 10 des manches. Malheureusement, j’ai ensuite été confronté à un souci technique auquel le Service Rotax n’a pas pu remédier. De nombreuses coupures moteur m’ont empêché de défendre mes chances dès la préfinale et je n’ai pas pu aller jusqu’au bout de la finale.

 

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Portimao était ma première course internationale. Au-delà de la déception finale, cela restera un grand souvenir pour moi, car je suis au fond très satisfait de ce que j’ai réussi à faire. Je tiens à remercier tous mes sponsors locaux qui me permettent de courir toute l’année et qui m’ont soutenu pour sur ce grand défi. J’ai beaucoup progressé grâce à Jean-Philippe Guignet et à l’équipe Trèfle Racing. Un grand merci à Thomas Benisri, à Chicco et à Gérard Davitti, sans oublier le savoir-faire du motoriste Win-Max Engines. »

 

À 14 ans seulement, avec une expérience restreinte de la compétition, Hugo a révélé cette année des qualités insoupçonnées qui doivent sans aucun doute rendre fier tout son entourage. L’avoir vu rouler à Portimao permet d’envisager un bel avenir pour ce jeune pilote très intelligent dont la personnalité attachante et l’étonnante maturité méritent d’être encouragées.

 

 

Info Kartcom / © Photos KSP


Publié le 24/11/2017

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