Compétition

Réguillon aux portes de la gloire

Réguillon aux portes de la gloire Le jeune Normand Loïc Réguillon a réalisé un parcours superbe tout au long de la Coupe du Monde KF2, sur la piste de La Conca. Des essais libres jusqu’à la finale, Loïc n’a pas commis d’erreurs et s’est toujours placé parmi les meilleurs pilotes mondiaux de la catégorie. Malgré […]


Réguillon aux portes de la gloire


Réguillon aux portes de la gloire
Le jeune Normand Loïc Réguillon a réalisé un parcours superbe tout au long de la Coupe du Monde KF2, sur la piste de La Conca. Des essais libres jusqu’à la finale, Loïc n’a pas commis d’erreurs et s’est toujours placé parmi les meilleurs pilotes mondiaux de la catégorie. Malgré tous ses efforts pour tirer le meilleur parti de son matériel, il doit se contenter d’une 4ème place, au pied du podium. Julien Deschamps est l’auteur d’une remontée remarquable qui le mène en 14ème position. Dans la catégorie reine des KF1, les pilotes Sodikart, ont enfin pû montrer une partie de leurs talents : Anthony Abbasse termine 9ème et Alban Varutti 12ème, ce qui est de bonne augure pour l’avenir.

Avec leur nouveau châssis, les Sodi boys ont fait du bon travail en Championnat du Monde KF1. Ce n’était pas gagné au départ des essais chronométrés : Alban termine 21ème et Anthony 34ème, retardé par une casse mécanique. Il leur manquait encore entre 5 et 6 dixièmes au tour par rapport aux meilleurs. Les manches qualificatives les voient remonter respectivement en 14ème et 15ème places. La confiance revient en même temps que les performances. Alban Varutti abandonne en tout début d’une préfinale dans laquelle Anthony Abbasse se classe 14ème. En finale, les choses vont encore progresser avec la 9ème position d’Abbasse et la remontée de 19 places de Varutti. A ce stade, l’écart avec les leaders n’est plus que de 2 dixièmes par tour. La saison prochaîne devrait procurer davantage de réussite à nos deux représentants.

La Coupe du Monde KF2 est un exercice difficile, puisque seuls 34 des 90 concurrents inscrits peuvent accéder aux phases finales. Vu l’enjeu, l’agressivité est courante chez certains pilotes. La délégation française s’était maintenue à bon niveau samedi, mais les manches du dimanche matin ont ruiné les espoirs de certains. C’est le cas de Charles Lacaze qui paie le prix fort en étant proprement sorti de la piste dès le départ de sa dernière manche. Mal parti aux essais, bien remonté en qualification, William Benedetti perd lui aussi de précieux points en abandonnant dans sa dernière manche. Il se qualifie en 29ème position. William se bat comme un beau diable gagne 12 places dans la préfinale, avant de connaître encore une fois l’abandon en finale. Dommage !

Le week-end de Julien Deschamps aura bien mal commencé avec un lointain 65ème temps chrono qui le condamne à partir dans la mauvaise moitié du peloton à chaque course. Habitué des bons départs, il en profite dès qu’il peut pour revenir vers le haut du classement. Il décroche, contre toute attente, sa qualification pour les finales avec une incroyable 23ème place ! Jamais aussi motivé que dans ces conditions extrêmes, Julien semble se souvenir de la Coupe du Monde de l’an passé où il avait montré un talent immense. Le festival Deschamps continue en finale où on le voit pointer en 8ème place. En route vers un exploit possible, il doit cependant rétrograder quand son châssis perd son potentiel. Il coupe la ligne 14ème.

Enfin, Loïc Réguillon aura été le héros français de la Coupe du Monde en se battant constamment contre les meilleurs pilotes, sans commettre la moindre faute. Meilleur temps absolu en essais libres, 4ème chrono, 3ème à l’issue des qualifications, 5ème en préfinale et 4ème en finale : les résultats parlent d’eux-mêmes. Quant on sait que Loïc roule dans un team privé et qu’il est loin d’avoir les moyens des pilotes officiels, on mesure la grandeur de son talent. Réguillon a pris à La Conca une vraie stature internationale qui ne demande qu’à éclater la saison prochaine.


Publié le 24/09/2008

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