Compétition

Photographes de karting : pas facile de travailler à Motorland !

  On a frôlé le clash à Alcaniz entre l’organisateur Motorland Aragon et les photographes, la plupart professionnels et accrédités par la CIK-FIA. Les responsables espagnols s’étaient mis en tête d’interdire toute traversée de la piste, oubliant sans doute qu’il s’agit ici de karting et pas d’automobile. Rappelons que rien n’est fait sur un circuit […]


Photographes de karting : pas facile de travailler à Motorland !

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On a frôlé le clash à Alcaniz entre l’organisateur Motorland Aragon et les photographes, la plupart professionnels et accrédités par la CIK-FIA. Les responsables espagnols s’étaient mis en tête d’interdire toute traversée de la piste, oubliant sans doute qu’il s’agit ici de karting et pas d’automobile. Rappelons que rien n’est fait sur un circuit de kart pour que les photographes puissent travailler en dehors du bord de la piste d’où il doivent nécessairement traverser à l’occasion le ruban d’asphalte. D’autre part, partout ailleurs dans le monde, en Europe, Amérique, Asie, … les photographes accrédités qui doivent au préalable souscrire une assurance personnelle spécifique et signer une décharge de responsabilité, sont autorisés à traverser la piste quand ils en ont besoin pour exercer correctement leur métier, une seule restriction étant mise en place pour les finales : ne traverser qu’une seule fois aussitôt après le départ.

 

Des zones rouges, matérialisant les endroits les plus dangereux, leur sont d’ailleurs interdites d’accès. Ce fonctionnement apporte satisfaction à tout le monde depuis de nombreuses années : CIK-FIA, WSK, FFSA, CSAI, MSA, DKM, JAF, BMF, Rotax … toutes les plus grandes instances mondiales respectent ces règles et tout va bien.

 

Quelles raisons sont invoquées à Alcaniz ?
Il se trouve que les motifs changent avec le temps : d’abord gêne pour les caméras, puis sécurité des photographes et enfin « parce que cela ne s’est jamais fait ici ». Ce dernier argument est un mensonge éhonté puisque trois évènements CIK se sont déjà déroulés à Alcaniz depuis 2008 et que les photographes ont pu travailler quasi-normalement avec l’aide et la bénédiction d’officiels de la CIK.

 

L’argument de la gêne pour les caméras pourrait éventuellement être recevable le dimanche au moment des finales, mais lorsqu’il est servi dès le vendredi, cela fait rire. Pour ce qui est de la question de la sécurité, celle du circuit lui-même mériterait, à la lumière d’incidents récents, que lui soit consacré une réelle volonté de bien faire au lieu de se tromper de débat. A suivre…

 

 

Info Kartcom / © Photo KSP


Publié le 15/06/2013

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