Dimanche 1er septembre à PF International, 19h00, les traces du Championnat du Monde sont déjà en train de disparaître. Les banderoles ont été roulées, le paddock quasiment vide, la fête est finie, c’est le moment de dresser un bilan du meeting.
+ un grand bravo aux Britanniques pour l’organisation très pro, pour l’accueil chaleureux. Le public est venu en nombre pour cet évènement karting mondial, il y avait de l’ambiance dans le paddock. Un grand merci à Clare Mills pour son humour, son dévouement et ses gâteaux en salle de presse.
– sportivement, c’était moins joyeux avec seulement 53 pilotes en KF et 26 pour la Super Coupe Internationale KFJ, qui a souffert d’un déficit de communication dû aux aléas de sa préparation, la CIK en ayant repris tardivement l’organisation.
– si les courses ont pâti de quelques mauvaises manoeuvres, mais pas trop, le classement n’est entâché d’aucune irrégularité. Le suspense a été tué par la domination écrasante de Max Verstappen. Sans doute ses adversaires auraient dû associer leurs efforts pour ne pas laisser le jeune Hollandais s’envoler aussi facilement. Le résultat n’aurait sans doute pas été différent, mais l’intérêt aurait gagné en intensité.
+ les commissaires sportifs ont été très actifs, distribuant de nombreuses pénalités, convoquant davantage de pilotes pour leur demander des comptes en s’appuyant sur les vidéos. Sans doute une des meilleures gestions de l’année en cours.
+ le tracé de PFI toujours aussi plaisant avec ses nombreuses possibilités de dépassement et son exigence au niveau du pilotage et du réglage des machines. Bref, une victoire ici est rarement le fruit du hasard.
– encore des problèmes de connexion à Internet malgré les efforts consentis: le direct TV consomme trop de bande passante pour laisser ces pauvres journalistes travailler en paix.
+ la météo sans pluie a mis à mal la mauvaise réputation de la Grande-Bretagne: oui, il a fait plutôt beau à Brandon et le circuit a connu un bel ensoleillement.
– les questions lancinantes dans le paddock sur la présence des pilotes à Bahreïn. Si les résistances semblent fréquentes, on peine à en comprendre les réelles motivations. La mise en avant du coût élevé n’est pas forcément la plus valable; on entendait moins de réticences pour Macao par exemple.
Info Kartcom / © Photo KSP