Mais à quoi peut bien servir cette ligne jaune ?

Comme sur tous les circuits homologués, une large ligne jaune, perpendiculaire à la piste, est peinte sur l’aspalte, prolongée par un cône de chaque côté. On en trouve la trace dans les Precriptions Générales de la CIK-FIA, (disponibles ici en pdf) au paragraphe 2.20a Procédure de départ:

C- Deux couloirs, larges de 2 mètres et bordés de lignes de couleur blanche, seront peints sur les 110 mètres maximum menant jusqu’à la Ligne de Départ et ne débutant pas avant la fin du dernier virage précédant la Ligne. Une Ligne Jaune sera peinte 25 m avant la Ligne de Départ.

Puis au paragraphe 2.20c – Reprendre une Course selon la procédure «SLOW». Quand le Directeur de Course souhaite relancer la course, il agite un drapeau vert sur la Ligne de Départ et les Pilotes ne peuvent ré-accélérer, si tant est qu’ils aient vraiment ralenti, qu’à partir de la Ligne Jaune.

Voilà. On aurait pu croire que la Ligne Jaune servait également à matérialiser l’endroit à partir duquel les karts pouvaient mettre gaz lors d’un départ normal, mais apparemment, ce n’est pas le cas. Ceci explique que l’on ait pu assister à Sarno le week-end dernier à des départs lancés, très lancés, le ou les pilotes de tête accélérant parfois brutalement au milieu dernier virage, soit plus de 100 mètres avant la ligne de départ. Sans aller jusqu’au regretter le système de “radar” de vitesse utilisé il y a quelques années, on peut s’étonner de la vitesse à laquelle peuvent se donner les départs aujourd’hui et noter qu’il arrive que la file menée par le poleman s’élance bien avant la file extérieure. L’accident qui a touché Tom Joyner en préfinale montre que cela reste potentiellement dangereux.

Info Kartcom / © Photo KSP