Compétition

Revanche dans l’air…

Revanche dans l’air… Les 6 pilotes de l’Equipe de France FFSA Karting ont soif de revanche, mais pas seulement vis-à-vis de leurs adversaires : ils ont surtout la volonté de progresser par rapport à eux-même, pour faire éclater leurs talents. La piste de Salbris n’a, en effet, pas été très favorable aux pilotes « Equipe […]


Revanche dans l’air…


Revanche dans l’air…
Les 6 pilotes de l’Equipe de France FFSA Karting ont soif de revanche, mais pas seulement vis-à-vis de leurs adversaires : ils ont surtout la volonté de progresser par rapport à eux-même, pour faire éclater leurs talents. La piste de Salbris n’a, en effet, pas été très favorable aux pilotes « Equipe de France » pour la grande épreuve européenne de l’été. Ils ont dû faire face à de nombreux soucis techniques ou mécaniques, quand ce n’était pas des accrochages, trop fréquents ce week-end. Mais pas question de se lamenter au sein de l’équipe. Frank Lagorce en tête, tous ont les yeux tournés vers l’avenir avec un objectif à court terme: le rendez-vous mondial de Mariembourg fin septembre. Entre séances d’essais, stages en Campus avec l’Auto Sport Academy et entraînements physiques, les vacances vont être courtes !

Revanche dans l’air…

Si la catégorie KF2 a fait le plein des 72 pilotes sélectionnés lors des 3 qualifications européennes du mois de juillet, la KF1 a dû se contenter d’un plateau plus modeste de 32 pilotes pour sa 3ème et dernière manche à Salbris. Certes, le titre était déjà attribué depuis la course précédente, mais les principaux teams ont hésité à engager tous leurs pilotes. Ceci reflète bien le malaise provoqué par l’arrivée des moteurs 125 de nouvelle génération en compétition cette saison. Nombre de pilotes se retrouvent alors dans l’incapacité de faire valoir dignement leur talent. C’est le mal qui a touché la plupart des membres de l’Equipe de France FFSA Karting à Salbris. Il n’empêche, cela n’affecte en rien la valeur de nos pilotes, ni le travail qu’ils accomplissent. Dans ces conditions particulièrement ardues, ils sont en train de se forger, sous la houlette de leur capitaine Franck Lagorce, un moral de battant qui pourrait leur être fort utile dans leur future carrière de champion…

Antony Abbasse, Champion de France en Elite, venu à Salbris en simple spectateur, ne pouvait participer à la course avec son nouveau matériel. Alban Varutti a commencé son week-end dans le doute, peinant à trouver le bon set-up pour les essais chronos à cause de soucis de carburation et d’adhérence. Alban réussit à revenir régulièrement vers la tête au fil des manches et se place de mieux en mieux face à la concurrence. En course 2, il est pointé en 4ème position et 1er Français, juste derrière l’armada Tonykart avant de perdre son avantage dans le dernier tour. Mike Courquin a connu un week-end noir, rempli d’accrochages et d’abandons, quand ce n’était pas des problèmes mécaniques tout bêtes, comme des clapets cassés, qui l’ont ralenti. Jean-Philippe Guignet continue de développer tout seul son moteur Maxter, avec courage et abnégation. Mais Jean-Philippe s’accroche et persiste en améliorant petit à petit les performances de sa machine. Pas plus que pour leurs aînés, l’épreuve européenne de Salbris n’aura été satisfaisante pour nos Espoirs français en KF2.

Charles Lacaze, récemment couronné Champion de France Espoir 2007, représentait les meilleures chances de résultat à Salbris. Un peu déçu de ses chronos, Charles se reprend brillamment lors des manches qualificatives. Il termine 5ème de la préfinale en préservant toutes ses chances. Mais lors de la dernière course de cette catégorie fort agitée, il est bousculé dès le premier tour et se retrouve 24ème. Il remonte ensuite courageusement jusqu’à une 17ème position, loin de refléter son niveau… Loïc Réguillon, lui aussi en forme à Lyon où il est devenu vice-Champion de France Espoir a été ralenti par de constants problèmes de châssis lors des séances chronos. Il parvient à compenser par son acharnement, avant d’être victime d’accrochages en manche et en préfinale, puis d’une casse mécanique au niveau de l’embrayage en finale. Norman Nato réalise le meilleur résultat de l’Equipe de France FFSA en finale, mais reste très contrarié de ne pas avoir pu se battre pour la gagne comme il aime tant à le faire à cause d’un châssis manquant de grip. Norman affiche cependant une des meilleures progressions de la saison.

Revanche dans l’air…

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Publié le 08/08/2007

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