Compétition

Affluence à Laval avant « Le Final » à Valence !

La saison de Formule 20.000 touche à sa fin et, justement, après la Coupe des As à Laval, « Le Final » à Valence sera la dernière occasion de prendre le départ d’une course au volant d’un kart 100 cm3 refroidi par air sans embrayage cette année en France ! 2022 se sera terminé sur […]


Affluence à Laval avant « Le Final » à Valence !

La saison de Formule 20.000 touche à sa fin et, justement, après la Coupe des As à Laval, « Le
Final » à Valence sera la dernière occasion de prendre le départ d’une course au volant d’un kart 100
cm3 refroidi par air sans embrayage cette année en France ! 2022 se sera terminé sur deux
majestueux circuits, dans la configuration qui les a vus décerner six titres de champion du Monde pour
l’un et quatre pour l’autre.

Le dernier championnat du Monde à Laval, c’était en 1993
On y avait assisté au sacre de David Terrien sur Sodikart-Rotax en Formule A et Nicola Gianniberti
sur Haase-Rotax en Formule Super A. Le tracé était alors long de 985 mètres et c’est avec plaisir et
émotion qu’on a retrouvé cette version le temps d’un week-end. La coupe des As Formule 20.000,
troisième du nom, a vu une superbe bataille s’organiser en fin de finale entre le futur vainqueur Viny
Beltramelli, revenu de sa 22 e place sur la grille, Philippe Picault, au volant du premier châssis
« personnel » (construit par son pilote) vu en F20.000, Arnaud Boulay victorieux en manche 1 et Eric
Poidevin. Les deux derniers cités ont interverti leurs positions dans le dernier tour.
Après avoir gagné la préfinale, Emilien Grosso dominait les débats en finale avant d’être victime de la
rupture d’une fusée. Ses dauphins pour la palme de la malchance furent le toujours brillant Florent
Richard et son jeune poulain de la structure Kart Access Maxime Lellig, révélation de la journée pour
sa première course en F20.000 et auteur du meilleur tour en finale. Thomas Cornée a associé le
panache d’un Top 5 au général à la victoire en classe 155 kg, dans laquelle il a devancé un excellent
Julien Perret sans doute auteur de son meilleur meeting à ce jour. Nico Pioline a complété le podium
de cette course dans la course.

Ils ont fait la promo de la Formule Promo !
Si la Formule Promo se développe comme certains le prédisaient à Laval, on pourra remercier les
cinq pionniers Fred Boudot, Philippe Jourda, Jean-Marc Malésieux, Benjamin Godot et Jacques
Fournier. Potentiellement, la catégorie peut regrouper une variété d’ensembles avec châssis de type
économique carrossés, avec frein mécanique, pneus larges, équipés d’un moteur 100 cm3 refroidi par
air (voir règlement pour une définition plus détaillée). Il est logique que les karts correspondant aux
définitions de la Promo des années 1989 à 2004 soient les premiers à être apparus tellement cette
catégorie (et son ancêtre du Trophée Hexagone) a marqué son époque. En attendant de savoir s’il
sera possible d’avoir en 2023 deux plateaux de courses historiques dans certaines manifestations, la
Formule Promo a été intégrée au peloton de la Formule 20.000 à Laval. L’histoire retiendra que
Benjamin Godot en aura été le premier vainqueur, lui qui a ressorti son matériel du début des années
2000 pour l’occasion. Philippe Jourda a pris une très belle deuxième place devant Jacques Fournier.

Le dernier championnat du Monde à Valence, c’était en 1995
Ce jour-là, sous un soleil éclatant, Gastao Fraguas (Tony-Kart-Italsistem) avait illuminé l’arène
drômoise (devenue Arena45e) en s’imposant en Formule A après un duel d’anthologie avec Jenson
Button. En Formule Super A, Max Orsini avait réalisé le rêve d’une vie en imposant son Swiss-
Hutless-Italsistem. Valence est le seul circuit où la Formule 20.000 a fait étape chaque année depuis
sa création, contre vents et Covid. Quel plaisir de retrouver cette piste iconique, ce paddock atypique
au bord de l’eau qui fait du site de la Roche de Glun une sorte de Venise du Karting ! Avec sa partie
haute, technique, et sa partie basse plus rapide, Valence est un circuit sur lequel il faut avoir couru au
moins une fois dans une carrière… Le problème c’est qu’on a tendance à avoir envie de revenir !
Pour affirmer le caractère unique de cet événement de fin de saison, la course sera baptisée Le Final.
Non pas « la finale » (terme qui désigne la dernière épreuve d’une compétition par élimination selon le
Petit Larousse), mais Le Final comme dans un opéra. Et on sait à quel point la Formule 20.000 est
musicale et rivalise sur le plan de la tessiture avec les meilleures sopranos !

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Info et Photo Romane Didier / agence future racing commm


Publié le 29/09/2022

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