Compétition

Long Circuit 2014 à Croix : un «remake» de 2013

Il fallait surnager pour l’emporter, mais la conclusion fut toutefois limpide : Les Champions du Long Circuit 2013 gardent leur couronne, aussi bien Franck Savouret en KZ 125 Gentleman que le jeune Thomas Laurent en KZ 125. Titre délivré sur une seule journée cette année mais qui récompense de manière très légitime les deux meilleurs […]


Long Circuit 2014 à Croix : un «remake» de 2013

Il fallait surnager pour l’emporter, mais la conclusion fut toutefois limpide : Les Champions du Long Circuit 2013 gardent leur couronne, aussi bien Franck Savouret en KZ 125 Gentleman que le jeune Thomas Laurent en KZ 125. Titre délivré sur une seule journée cette année mais qui récompense de manière très légitime les deux meilleurs protagonistes du week-end, deux pilotes qui ont su s’échapper. Ce succès complète un palmarès déjà étoffé. Notons que Savouret (KZ 125 G) était sur le podium à la Coupe de France au Mans en mai tandis que Laurent l’emportait le même jour en KZ 125.

 

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Les conditions climatiques ont épargné les pilotes le vendredi, histoire de reprendre ses marques pour un plateau d’habitués qui incorporait Simon Ellis de retour en long circuit, Charles Fiault et Eric Ramon en jeune ou encore Peter Deray parmi les «anciens». Ceux-ci découvraient un autre «monde» et se sont acclimatés avec réussite. Les phases finales se sont élancées sous des gerbes d’eau et pourtant ces acrobates sont restés sur la piste. Les pilotes ont souvent évolué en aveugle et se sont battus avec les honneurs prouvant que le karting en long circuit constitue une épreuve appréciée et recherchée.

 

En KZ 125 Gentleman, après une manche sous la pluie et une autre à pied sec, une hiérarchie claire se dessinait, confortée par la 3ème manche dominicale. Nous retrouvions un Teddy Legendre impérial, un Savouret capable de s’envoler, un Yannick Savard véloce à peine retardé par une anicroche, Thomas Bailly en renard après avoir constaté un manque de puissance, et deux pilotes régulièrement dans le bon wagon, Arnaud Robillot et Sosthène Rousseau. La porte restait ouverte car beaucoup d’autres prétendants s’étaient manifestés mais partaient plus loin en raison d’un manche délicate. Cédric Goudant par exemple avait gratifié les observateurs d’excellents départs mais perdait des places dans les aléas de course. La préfinale, ne rapportant rien, son enjeu résidait à ne pas tomber. A ce piège, un seul favori disparaissait: Savard qui partait tout droit en traversant une flaque. Savouret confirmait, Goudant partait en trombe et gardait le cap, Peter Deray se mêlait aux leaders ainsi que l’ancien titré Laurent Morandi qui se rappelait aux bons souvenirs de tous. Les pilotes d’un deuxième groupe s’échangeaient leurs positions redistribuant légèrement les places de grille.

 

La finale n’a pas été l’objet du phénomène d’aspi, chacun jouant sa carte en raison des risques sous l’eau. Un quatuor se détacha. Son leader, Savouret prit la poudre d’escampette. Goudant, Deray et Bailly campaient sur leurs positions sans pouvoir s’attaquer. Derrière eux, la composition du peloton se modifiait au gré des rondes, mais Robillot et Galichon, bien revenus, formaient un duo intermédiaire entre la tête de course et le peloton que Brucoli avait abandonné et dans lequel Legendre sombrait. Savard parti 22ème faisait le spectacle en effectuant une superbe remontée (7ème). Savouret pouvait savourer et Deray constituer la surprise du podium.

 

En KZ 125, l’ordre s’établissait de manière encore plus précise. Thomas Laurent remportait toutes ses manches et ce, quelque soient les conditions. Nous retrouvions Giovanni Ucci en 1ère ligne comme lors de la séance chronométrique pour attaquer la phase finale. Simon Ellis, Charles Fiault, Nelson Bondier et Paul David pointaient toujours aux avant-postes. A l’instar des Gentleman, il y avait plus à perdre qu’à gagner en préfinale et on déplorait à nouveau une seule victime de marque Ucci, impliqué dans un incident avec Fiault. Peu à peu Laurent se détachait, Ellis assurait la poursuite avec David et Fiault, mais un pilote incorporait ce groupe leader et mieux, lâchait les deux derniers nommés, le Lyonnais Eric Ramon. Vallois en profitait pour se placer après des débuts difficiles.

 

La finale fut un peu plus mouvementée, un pilote en tête à queue en bout de ligne droite perturba le peloton, stoppant Ramon dans son élan et éliminant Cardoso. Fiault négociait le virage suivant au ralenti, ce qui surprit en cascade les pilotes derrière lui dont David qui se relançait attardé. Finalement le trio Laurent, Fiault et Valois prompt au départ s’échappait. V. Creniault mena le plus souvent la poursuite. Laurent, prudent, ne réitérait pas immédiatement ses envolées précédentes mais se détachait progressivement. Valois cédait du terrain mais il était à l’abri. Ramon déchainé, allait s’employer à remonter et se faufiler en tête d’un peloton recomposé. Laurent confirmait ainsi ses excellentes dispositions avant de se rendre au Championnat d’Europe à Wackersdorf.


Publié le 08/07/2014

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