Du positif mais quelques craintes chez les DD2 du Team France

La Rotax Grand Finals est bel et bien lancée ! A Bahreïn, les pilotes sont à la recherche du moindre dixième et ce fut particulièrement vrai en Rotax DD2 avec des écarts infimes entre de nombreux concurrents.

Si les 36 DD2 Masters roulaient tous ensemble, les 72 pilotes du Rotax DD2 étaient divisés en deux groupes. P5 dans la deuxième séance, Antoine Barbaroux a constamment cherché à améliorer ses performances. “Ce fut une difficile et longue journée, mais finalement productive,” soulignait-il. “Avec l’équipe, on est plutôt confiant sur notre potentiel, mais il ne faut rien lâcher.”

Avec des hauts et des bas, Kylian Guerin a cherché les meilleures solutions, que ce soit techniquement ou pour adapter son pilotage au tracé de Sakhir. Son top-10 dans la dernière séance avec un temps proche des meilleurs lui permet d’envisager une suite positive dans cette compétition relevée.

Anthony Millet affichait la tête des mauvais jours. “Je pense que j’avais la possibilité de faire mieux,” a-t-il clairement avoué. “L’objectif est d’analyser la situation et d’espérer que la nuit porte conseil.” De son côté, Noa Hipp manquait de certitudes. “Ma connaissance du circuit s’améliore à chaque séance, mais j’ai rencontré un problème de pompe à essence en début d’après-midi, cela ne m’a pas aidé. Ensuite, j’étais capable d’être dans les plus rapides dans le secteur 3, mais je dois encore gagner des dixièmes dans le secteur 1.”

Antoine Broggio est allé crescendo au fil de la journée. “Un problème technique a perturbé ma première séance, mais je suis satisfait de la progression enregistrée ensuite avec des places de P9 et P5. Réussir deux bonnes séances consécutives, c’est de bon augure, je pense qu’on a travaillé dans le bon sens.”

En Rotax DD2 Master, Nicolas Picot a démontré toute sa compétitivité en se classant P3 dans la première séance de la journée, affichant clairement ses ambitions de podium à Bahreïn. Malheureusement, des coupures venant du moteur ont perturbé les deux séances suivantes, ce qui a forcément eu un impact dans son tableau de marche.

Même constat pour Maxime Gravouille du côté de sa motorisation, alors que ses progrès ont été réels dans son premier run. Maxime s’est toutefois rassuré sur ses capacités à décrocher un bon résultat lorsque tout sera bien en place.

Vivien Cussac-Picot n’a pas pu progresser comme il l’aurait souhaité dans la première séance en raison d’un problème technique, avant de partir dans une mauvaise direction dans la séance suivante. Heureusement, il a su rectifier le tir en fin de journée pour revenir P10 au classement avec de meilleures sensations. “Reste encore à améliorer le secteur 1,” a-t-il jugé.

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