La F1, les jeunes et le karting

Ces trois éléments font bon ménage, on le sait depuis longtemps, mais il est toujours bon de le rappeler, surtout quant on peut s’appuyer sur un exemple édifiant.

Le milliardaire indien Vijay Mallya, copropriétaire de la nouvelle écurie de F1 Force India (ex Jordan, Midland ou Spyker) a bien l’intention de réussir à faire gagner ses voitures. Il sait qu’il lui faudra du temps, mais aussi de pas mal de moyens. Il a l’intention d’intéresser des nouveaux sponsors à son affaire, et notamment des sponsors indiens. Pour cela, il a besoin de faire découvrir le milieu de la Formule 1 aux entrepreneurs de son pays qui ne sont pas encore bien familiarisés avec les particularités de ce sport. Et quoi de mieux que d’engager un pilote indien pour intéresser les Indiens à la F1 ?

Narain Karthikeyan aurait pu être celui-là au vu de son expérience en F1, mais Mallya ne pense pas qu’il puisse convenir à son équipe. Reste un champion en puissance, Karun Chandhok, mais celui-ci ne se sent pas encore à la hauteur du challenge et préfère rester une saison supplémentaire en GP2.

Qu’à cela ne tienne, Mallya envisage de demander à ses trois pilotes, Fisichella, Sutil et Liuzzi de prospecter dans le milieu très dynamique du karting indien et de repérer d’éventuels champions de demain. Bien entendu, Force India prendrait en charge tous les frais des pilotes prometteurs…

Ce ne serait pas une idée neuve ? Une idée qui marche ?

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