Arjeplog, en Suède, à 900 km au Nord de Stockholm, à la limite du cercle polaire arctique. Le thermomètre frôle les -20°C la nuit, et il fait nuit longtemps, à Arjeplog en février. Le grondement caractériqtique du flat 6, assourdi par la neige, accompagne une Porsche 997 GT3 toute en dérive sur la glace du lac Hornavan avant de s’arrêter dans une ultime glissade devant son stand. La vitre descend et dévoile le visage hilare de Dorian Boccolacci qui vient d’achever son premier run matinal. Le bonnet bien enfoncé sur les oreilles, pour masquer sa toison légendaire, il nous explique dans un halo de vapeur, les raisons de sa présence ici.
“Je pense que je suis en passe de devenir un as de la glisse ! C’est trop bon ! En attendant que la saison de F3 démarre, je passe quelques jours en famille dans le Grand Nord. Les conditions sont exceptionnelles sur le site de Laponie Ice Driving que m’ont fait connaître Yvan Muller et Stéphane Daoudi. Mon père a essayé de creuser un trou dans la glace pour pêcher, mais l’épaisseur approche 1 mètre, alors il s’est résolu à prendre le volant d’une Subaru Impreza… Quant à moi, je taquine les limites de la Porsche, c’est plus sportif !”
Le pilotage sur glace a aussi attiré d’autres pilotes comme Jean et Giuliano Alesi, Valterri Bottas ou Kami Moreira-Laliberté. Les possibilités offertes par Laponie Ice Driving ne manquent pas d’intérêt dans le domaine de la maîtrise de l’adhérence et du self-control. Différents tracés sont disponibles dont des répliques du Castellet et de Silverstone. La vitesse maximale peut atteindre 190 km/h. En tout cas, tout le monde est reparti ravi de l’expérience nordique, avec quelques compétences supplémentaires qui pourront être utiles un jour ou l’autre.
Info Kartcom / © Photos Boccolacci