Qui n’a pas entendu parler de la crise ?

Les médias nous répètent à longueur de journée que c’est la crise, induisant des réactions de repli, de découragement ou de panique qui renforcent paradoxalement leur audience. Ce n’est pas un jeu nouveau, il est même largement utilisé par le monde politique. La période n’est pas facile, c’est indéniable, mais faut-il pour autant se laisser aller à l’abattement ?

Dans le sport automobile, les premières coupes ont eu lieu en WRC avec le retrait de plusieurs marques japonaises. De même en F1 avec le départ de Honda. On peut s’interroger sur les motivations réelles de ces décisions, le manque de réussite de ces constructeurs japonais étant évident. On entend dire que la crise a bon dos et que certains en profitent pour quitter sans déshonneur des disciplines où ils n’ont pas remporté les victoires espérées.

Malgré l’absence du soutien d’un grand constructeur, avec des résultats peu glorieux par rapport au passé, l’équipe hyper passionnée de Frank Williams tient toujours le cap et parvient à remplacer ses partenaires démissionnaires par de nouveaux. Renault, Peugeot et Citroën restent plus que jamais impliqués dans des programmes sportifs de pointe, certes coûteux, mais sans doute rentables au niveau de l’image de ces marques. En temps de crise, la communication est encore plus importante. Ceux qui l’ont compris pourront s’en sortir la tête haute. Il n’y a qu’à voir le nombre de publicités sur l’automobile à la télévision actuellement.

Il semblerait donc que la passion et la communication soient deux bonnes façons de réagir face à une situation difficile. À bon entendeur…

Info Kartcom / © Photo KSP