Les pilotes Sodi marquent les esprits

Au championnat d’Europe Junior comme à la Coupe du Monde 125/Super ICC, les châssis Sodi ont une nouvelle fois démontré leur extrême compétitivité. Norman Nato et Thomas Letailleur aspiraient tous les deux à d’excellents résultats, avant que quelques grains de sable ne viennent enrayer leur belle mécanique…

Venant tout juste de rejoindre le team officiel Sodi à l’occasion de cette finale du championnat d’Europe Junior à Mariembourg, en Belgique, le rapide Norman Nato n’a pas tardé à prendre ses marques sous le auvent de l’équipe française, où il a retrouvé le prometteur Jim Pla. Progressant dans la hiérarchie à chacune de ses manches qualificatives, il réalisait un superbe début de course en pré-finale. “J’ai réussi à prendre un bon départ et je me suis rapidement retrouvé en 8e position, commentait l’intéressé. Je sentais que j’avais la possibilité de gagner encore des places, mais le carburateur s’est mis à faire des siennes et j’ai perdu de précieuses places”. Heureusement, Nato va terminer son week-end sur une note positive en remontant de la 18e à la 9e place, tout en signant d’excellents chronos. “Norman a vraiment réussi une superbe remontée en finale, se réjouissaient les membres de l’équipe Sodi. Il a clairement démontré son potentiel et celui de son matériel. Il termine meilleur Français du week-end et pouvait prétendre à un podium avec une meilleure place sur la grille de départ”.
Pris dans un accrochage au départ de la finale, Jim Pla n’a pas eu la même réussite. Dommage, car l’espoir Français avait jusqu’alors réussi un probant sans-faute malgré un problème mécanique survenu aux essais chronométrés. “Même s’il est encore très jeune et qu’il possède une grande marge de progression, Jim a roulé très intelligemment à Mariembourg, confirmait Franck Le Beller, responsable technique de l’équipe. Gagner son billet pour la phase finale lorsqu’on se retrouve 68e aux chronos, c’est un bel exploit. Tout au long de la course, il a su exploiter de mieux en mieux son matériel. En pré-finale, il est même passé de la 29e à la 12e place. Cela aurait été intéressant de suivre la suite de sa progression en finale, si cet accrochage, synonyme d’abandon, n’avait pas tout gâché”.

Letailleur aux portes du top-10
Epreuve phare de ce premier week-end de septembre, la Coupe du Monde 125/Super ICC s’est déroulée dans un contexte très relevé, puisque les principales usines avaient engagé tous leurs meilleurs éléments. Bien qu’à cours d’entraînement suite à l’accident qui l’avait tenu éloigné des circuits durant plusieurs mois, Thomas Letailleur a relevé le défi. Flirtant avec le top-10 tout au long du week-end, il finissait par se classer 11e, à moins de deux secondes du 7e. “Une nouvelle fois, nous avons prouvé que le châssis Sodi SR5-BV est toujours au niveau des références de la discipline en 125cc, analysait Thomas. En finale, je termine juste devant des grands favoris comme Cozzaglio, Sferrella ou Piccini, et j’ai été capable de tourner plus vite que des pilotes me précédant. Hélas, j’ai souvent perdu du temps lors des départs, car mon moteur était un peu paresseux au démarrage, et j’ai sans cesse dû cravacher pour gagner les places perdues en début de course. Comme nous arrivions à conserver nos pneus dans un meilleur état que ceux nos rivaux, je pense honnêtement que je pouvais terminer dans les 6/7 premiers”.

Minime/Cadet: Du Sodi plein les yeux
A Soucy, une semaine avant Mariembourg, le championnat de France Minime s’est terminé par la victoire du jeune Nelson De Carvalho, qui offre un deuxième titre consécutif au châssis Sodi MC5 dans les catégories pour les jeunes, après le succès de Norman Nato en Cadet en 2005. Héros du début de saison, Mathieu Jaminet a assuré le doublé Sodi au classement final. En Cadet, les pilotes défendant les couleurs Sodi ont réalisé un fantastique tir groupé en portant à huit le nombre de châssis nantais dans les 10 premiers du championnat ! Félicitations à Clément Chillet, vainqueur à Soucy et vice champion de France 2006, mais aussi à Joffrey Dorchy (3e), Vitto Lorenzo (4e), Charles Magnin (5e), Sylver Barbe (6e), Pascal Belmaaziz (7e), John Barbe (9e) et Tanguy Carel (10e).