Compétition

Dans le bon tempo

Dans le bon tempo C’est dans le temple italien du karting, à Jesolo, que Benjamin et Sébastien Bailly ont signé de brillantes performances lors de la 3e épreuve de l’Italian Open Masters, démontrant encore leur pointe de vitesses et leur grande faculté d’adaptation sur ce circuit très exigeant. Benjamin en a aussi profité pour se […]


Dans le bon tempo


Dans le bon tempo
C’est dans le temple italien du karting, à Jesolo, que Benjamin et Sébastien Bailly ont signé de brillantes performances lors de la 3e épreuve de l’Italian Open Masters, démontrant encore leur pointe de vitesses et leur grande faculté d’adaptation sur ce circuit très exigeant. Benjamin en a aussi profité pour se hisser à la 4e du championnat en KF1…

Dans le bon tempo

Lieu chargé d’histoire, Jesolo était l’un des circuit préféré d’Ayrton Senna. Les team-managers les plus expérimentés le disent, il n’est jamais facile d’y briller lorsqu’on découvre ce tracé situé tout près de Venise. Pourtant, Benjamin Bailly a réalisé un grand numéro dès sa première tentative lors du week-end du 20 mai. Très concentré sur son sujet, il a beaucoup travaillé sur la mise au point de son matériel pour se battre avec les meilleurs pour sa première année dans la catégorie reine. “Nous avions plusieurs solutions techniques à notre disposition et il était important de mettre à profit les séances d’essais pour définir les meilleures options, précisait le pilote Belge. Au plus ha ut niveau, il ne faut rien négliger et c’est en travaillant aussi sur les détails qu’on peut faire la différence. A Jesolo par exemple, nos pneumatiques Dunlop avaient tendance à faire glisser le châssis à l’arrière, en comparaison avec les pilotes chaussés en Vega. Avec l’équipe Kosmic et Guy De Nies, mon mécanicien, on a su trouver des solutions au fur et à mesure de la course pour finir par signer le 2e meilleur temps de l’ultime finale”. Déjà excellent 3e lors de ses deux manches de qualifications, Benjamin s’est aussi offert une place en première ligne pour la phase finale. Les partenaires techniques et financiers qui ont cru en lui ne se sont décidément pas trompés. Dans la Course 1, la lutte pour les premières positions a été âpre. “J’étais en 3e position, lorsqu’un pilote est revenu très fort derrière moi. Il était dangereux de risquer l’accrochage, j’ai donc assuré la 4e place dans l’optique du championnat”, analysait intelligemment Benjamin. Hélas, un incident va perturber sa Course 2. “Le moteur a coupé au départ, je me suis fait percuter par un pilote et j’ai perdu près d’une dizaine de places. Dommage, car la performance était vraiment au rendez-vous et le podium était vraiment envisageable”. Benjamin Bailly n’a pas baissé les bras pour autant et parvenait à revenir 6e. “Deux semaines après avoir pris la tête du championnat de France, cela reste un bon week-end, qui me permet de revenir 4e du championnat à seulement 3 points du deuxième”.

Efforts mal récompensés

Au pays des gondoles, Sébastien Bailly n’a pas ramé, bien au contraire. Dans des conditions de piste difficile, il s’est même révélé être un excellent performer. “Sébastien manquait de repères sur ce circuit tout nouveau pour lui, mais il s’en est bien sorti malgré le niveau très relevé. Avec plus de réussite, il aurait mérité de rentrer dans le top-10”, commentait Olivier Maréchal, son team manager. Sébastien s’est en effet hissé à la 12e place des essais chronométrés, “tout en étant gêné dans mon meilleur tour et dans une catégorie KF3 qui comptait 79 engagés”, soulignait l’intéressé. Seulement, les quatre manches de qualification programmées en Italie ne vont pas se dérouler comme il l’aurait souhaité… “Dans la première qualif, j’ai été pris dans la bousculade du départ et je n’ai pu faire mieux que 8. Dans la seconde, un caillou s’est glissé dans la transmission, faisant sauter la chaîne. Un pilote est parti en tête à queue juste devant moi dans la 3e manche alors que j’avais pris un très bon départ. Je me suis retrouvé dernier, avant d’effectuer une belle remontée jusqu’à la 12e place. Heureusement, j’ai réussi à finir la dernière en 6e position malgré une colonne de direction et une biellette tordues, un pilote m’ayant percuté dans les premiers tours !” En dépit de toutes ces péripéties, il gagne sa place pour la phase finale. Mais là encore, un pilote va l’accrocher, réduisant à néant sa magnifique remontée et ses espoirs de marquer des points. “Certains pilotes pensent que la course se joue dans les premiers tours et ils confondent vitesse et précipitation. C’est vraiment regrettable de perdre de telles opportunités, alors que je me sentais très à l’aise au volant de mon Kosmic-Vortex. J’étais vraiment rapide à Jesolo et c’est ce que je retiendrai de cette course”.

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Publié le 25/05/2007

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