La finale & une multitude de perspectives
Le circuit du Val de Vienne recevra dans le cadre de la coupe de France des circuits, l’ultime épreuve d’envergure en Superkart les 6 & 7 octobre 2012 prochains. Ce sera le feu d’artifice de la saison récompensée par une distribution prolifique de coupes. En effet, le week-end poitevin est d’abord le support de la finale du Championnat de France Open de Superkart, mais aussi l’occasion d’une Coupe spécifique nommée la French Cup instituée une fois l’an pour le meilleur performeur sur l’ensemble d’un week-end. C’est également la 3ème et dernière manche de la 1ère coupe de France ouverte notamment aux pilotes à programme restreint et plus hexagonal. Cette confrontation devrait être pour certains l’opportunité de prolonger ou rattraper les joies et peines du championnat d’Europe qui se sera achevé la semaine précédente au Mans, même si le futur et inédit champion 2012 ne sera pas du spectacle. Devenu «Open», le championnat de France de Superkart garde d’autant plus son label de plate forme internationale.
Le titre est dévolu mais le classement pas figé. Emmanuel Vinualès (Anderson-DEA) le champion sortant ne peut plus être rejoint au classement général, depuis la dernière manche courue à Dijon. Il va donc cumuler un second titre national consécutif. Il a connu par contre des désillusions au Championnat d’Europe et veut confirmer qu’il est depuis la prise de recul de D.Payart, le leader de la discipline. Il aura l’esprit libre pour ne viser que la victoire. La lutte pour le podium final reste très indécise. A chaque fois que le classement a fait apparaitre un nouveau dauphin, celui-ci subit des aléas de course. Ainsi John Riley (Anderson/FPE) le boss du Red Speed Team a renoncé à concourir pour lui-même au niveau européen afin de se focaliser sur la préparation des candidats au titre Européen roulant sous ses couleurs, mais sur les courses françaises, il remet son casque et démontre son savoir faire intact (2 victoires). Il a souvent pris la tête des courses mais a trop souvent abandonné pour contester l’avance inéluctable de Vinualès. Il a laissé la place de second provisoire à Cyril Vayssié qui dès lors a lui aussi connu des déboires. Alors qu’il avait pris magistralement le commandement à Dijon, il du se résoudre à stopper. Le pilote du Lavandou pourrait ressentir la pression face au double enjeu qui l’attend. Il est en effet leader de cette coupe de France au classement spécifique, concentrée sur 3 épreuves, sachant que le vainqueur de celle-ci se verra offrir par la Fédération sa participation au Championnat 2013 ! Son adversaire direct depuis quelques saisons se nomme Alexandre Sébastia, autre sudiste. Il fait partie des 5 pilotes qui devraient se partager les deux places du podium final non encore désignée au Championnat et surtout en lice pour la Coupe de France, ayant performé à Croix en Ternois épreuve spécifique de cette Coupe. Il s’est très vite adapté à son nouveau châssis Anderson motorisé d’un FPE revigoré, ce qui laisse augurer de ses performances potentielles. Pour contester les Français, 3 des pilotes proches au classement sont membres du Team Britannique, Riley en tête, mais aussi Vésa Léthinen, 3ème l’an passé et qui espérait améliorer, et surprise David Harvey, fidèle « ancien » de la discipline très régulier cette saison.
Pour pimenter la compétition, d’autres pilotes joueront sur l’ultime possibilité de recueillir les honneurs du podium, comme Antoine Lacoste (Anderson/FPE) qui vit une saison contrariée, Pierre Focqué du team Payart, ou encore les Suisses très présents cette année; Philippe Gerber et Etienne Aebischer.
2011, Un bond en avant, quid de 2012 ?
L’an passé, les chronos avaient été spectaculaires, 6 pilotes dès les qualifications se plaçaient sous la barre des 1’35”. La pole d’E.Vinualès en 1’33”881”’ pulvérisait l’ancien record de la piste qui datait de 2008. En course D.Payart réalisait un excellent 1’34” 231”’ juste devant Vinualès en 1’34”246”’ !
Info & Photo Mediasuperkart