Trophée Kart Grand Prix: la solution selon Birel

Face à la baisse de fréquentation et aux coûts prohibitifs de la compétition actuellement en karting, Birel a choisi sa voix en mettant en place une formule simple et économique basée sur un matériel déjà existant, le moteur TaG. Rien à voir avec le TAG de Heuer et de l’ancien moteur de F1, dans le cas qui nous concerne, les trois lettres signifient Touch and Go et regroupent des moteurs 125cc, 2 temps de conception moderne à embrayage, démarreur électrique et refroidissement liquide, comme une alternative multimarque à l’égémonie de Rotax dans ce domaine. Pratiquement inconnu sous cette appellation en France, le concept est pourtant présent à travers l’ancien Leopard ou le X30 de la IAME. Le TaG est proche du KF4 de la CIK-FIA qui set de base au Championnat du Monde M18.

Déjà impliqué sur une formule de compétition monomarque avec Easykart, Birel propose cette fois avec le Trophée Kart Grand Prix (KGP) un challenge autour du moteur TaG de BMB, sa nouvelle filiale de production sous la responsabilité du fameux motoriste Carlo Boscolo. Birel se charge de la promotion, de la réglementation, de l’assistance technique. Le challenge, qui a d’abord été lancé en Italie, va s’étendre au Royaume-Uni dès 2011, suite aux essais concluants réalisés dernièrement sur le circuit de PF International. Avec les pneus Vega XH, les performances se situent entre un Rotax Max (1seconde de mieux) et un KF2 (5 dixièmes derrière) et les reprises à bas régime sont au rendez-vous. En Angleterre, le châssis sera de marque libre, sans freins avant pour un poids mini de 162 kg en catégorie Pro et de 172 kg en Master. Birel propose un kart complet, châssis Monza et moteur BMB à 3990 € h.t. et compte exporter sa formule prochainement en Grèce et en Espagne.

Un matériel performant, fiable et économique, aussi bien à l’achat qu’à l’usage ? Le rêve de tous les passionnés de karting qui peine à s’imposer au niveau des fédérations tout en se démultipliant chez différents constructeurs. En dehors des KF, inaccessibles pour la plupart des pilotes, la catégorie TaG, originaire des Etats-Unis, existe pourtant en terme de réglementation et apparaît depuis longtemps au catalogue des plus grandes marques. Le Rotax Max peut d’ailleurs rouler dans ce cadre. Un accord global entre toutes les parties concernées, instances fédérales, constructeurs, teams et pilotes, autour d’une réglementation moteur unique de type TaG ou KF4, ferait le plus grand bien au karting d’aujourd’hui.

Info Kartcom

Publié le 31/08/2010