Compétition

Best-of FIA Karting 2018: Bernier : révélation d’un jeune talent plein de maturité

Le Français Victor Bernier est un jeune Pilote de 14 ans qui a fait ses débuts dans la catégorie OK-Junior il y a peine plus d’un an en rentrant directement dans le top 10 du Championnat du Monde 2017. Il a réalisé depuis de très bonnes performances, notamment lors du Championnat d’Europe FIA Karting – […]


Best-of FIA Karting 2018: Bernier : révélation d’un jeune talent plein de maturité

Le Français Victor Bernier est un jeune Pilote de 14 ans qui a fait ses débuts dans la catégorie OK-Junior il y a peine plus d’un an en rentrant directement dans le top 10 du Championnat du Monde 2017. Il a réalisé depuis de très bonnes performances, notamment lors du Championnat d’Europe FIA Karting – Junior cette année et a manqué de peu le podium final. Garçon serein et discret en dehors de son kart, Victor conserve le même comportement équilibré pendant les courses. Sa simplicité et sa maturité font de lui un personnage attachant.

 

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Comment avez-vous débuté en Karting ?

Mon père a piloté en kart, mais surtout en auto sur circuit. C’est un passionné et il a eu envie de nous emmener faire du karting, mon jeune frère Augustin et moi, pour le plaisir. A partir de là, la passion est venue progressivement. J’ai été bien formé pendant deux ans dans le cadre de la Kart Racing Academy, une formule monotype clé en main organisée par Sodikart. J’ai acquis de bonnes bases pour me lancer en compétition dans les épreuves FFSA. Ma mère est une grande sportive, elle m’a tout de suite donné les bonnes habitudes pour être en bonne condition physique.

Comment s’est déroulé le Championnat du Monde en Suède ?

Nous avons beaucoup travaillé avec l’équipe pour préparer les Essais Qualificatifs disputés sur le sec malgré la menace de pluie. Ensuite il a fallu faire face à des conditions changeantes avec plusieurs averses. C’était compliqué pour gérer les réglages et la pression des pneus jusqu’au dernier moment avant de rentrer en prégrille. Le samedi a été la pire journée. Pourtant, je me sentais relativement à l’aise avec mon kart quand la piste était mouillée, et c’était franchement excellent sur le sec. Dans l’ensemble, les manches se sont malgré tout bien passées, mis à part une pénalité pour carénage avant décroché, à cause d’une erreur que j’aurais dû éviter.

 

Je partais 5e pour la Finale, mais je savais que la performance allait venir progressivement. Je ne me suis pas précipité pour attaquer. Le moment venu, j’ai commencé à dépasser. J’ai tenté une première attaque sur Taylor Barnard, mais il m’a recroisé aussitôt. J’ai réussi à prendre la tête à partir du tour suivant, le 7e, et j’ai déroulé jusqu’au 21e sous le damier en surveillant un éventuel retour de mes adversaires.

Vous semblez conserver votre calme en toute circonstance. Est-ce bien vrai ?

Tout à fait, ce n’est pas une façade, je ne suis pas très sensible au stress. Je sais ce que j’ai à faire et je m’emploie à le faire du mieux que je peux, c’est tout. Pour le Championnat du Monde, j’avais sans doute un peu plus de pression, mais cela ne m’a pas perturbé.

Et l’année prochaine ?

Je repars avec mon équipe, VDK Racing, pour une saison complète en OK. Il sera bien temps ensuite de songer à la monoplace. Je pense que le OK va me permettre d’apprendre encore beaucoup de choses qui me seront très utiles dans le futur et de gagner en maturité.

 

 

Info CIK-FIA / © Photo KSP


Publié le 05/02/2019

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